Commentaire de hugo BOTOPO
sur La croissance démographique : utile ou dangereuse


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hugo BOTOPO 1er octobre 2013 17:37

epicure, merci ;
Tu t’es dévoué pour porter la parole de la bien-pensance médiatique ; tu es politiquement correct.
Mais pourquoi commencer par de la hargne, des condamnations sans appel en se retranchant derrière la science et le rationnel ; cela rappelle les arguments des procès de l’Inquisition ou du stalinisme : au choix. La démographie et surtout l’économie ne sont pas des sciences exactes, mais des sciences humaines soumises aux aléa humains, à de l’irrationnel : si l’économie était une science exacte, rationnelle, cela se saurait et les problèmes seraient résolus,et les prévisions certaines. Mais tes arguments se veulent scientifiques : le fait de présenter des nombres n’a rien de scientifique.
A te lire, c’est toi qui écrit : « les femmes pondent des enfants à foison » ; merci pour ta misogynie.
Rien dans mon texte ne stigmatise les femmes ; cependant c’est bien la forte natalité encouragée par les gouvernements de la IVième et de la première décennie de la Vième République (Michel Debré) qui a encouragé et soutenu le baby boom : les familles nombreuses étaient à l’honneur et les plus grandes étaient même primées. Il y a eu un fort excédent de natalité, de filles et de garçons, dépassant de beaucoup le renouvellement des générations.
Depuis quelques décennies les françaises ne « pondent pas des enfants à foison » même si quelques femmes ont encore de nombreux enfants. Prétendre comme tu le fais que « la hausse de la population ne vient pas d’une hausse de la natalité » est contredit par l’évolution de la population française pendant le baby boom ! Que la baisse ou le report de la mortalité y soit pour quelque chose, c’est vrai. Depuis la fin du baby boom, ce sont les filles ou les femmes, nées en quantité pendant le baby boom, qui sont venues engendrer les nouvelles générations.
Bravo pour ton argumentation qui transforme les excédents de 200 000, entre naissances et décès, directement en 200 000 vieux et retraités annuels supplémentaires, sans passer par la case chômage et la case activité rémunérée ! Certes c’est l’avenir à terme de certains jeunes au chômage, mais attention aux raccourcis ! Le chômage n’augmenterait pas de plus de 200 000 chaque année depuis plus d’une décennie !
Quelle est ta définition « scientifique » des vieux ou du vieux ?
Les retraités, cadres, enseignants, fonctionnaires de bureaux, entre 65 et 70/80 ans sont-ils des vieux tout en étant retraités.
Les PdG, directeurs, sénateurs, chefs politiques, personnalités du show-bizz (animateurs, comédiens, chanteurs) vieux de plus de 70 ans, si ce n’est de 80 ans, en âge d’être classés en retraités (un grand nombre cumule avec la retraite) auraient besoin de « personnes pour s’en occuper » : où est le corps d’assistants de fin de vie pour les sénateurs âgés en plein exercice ?
Tous ces personnes alertes et bien dans leur tête et leur corps, sont-ils des gâteux et des grabataires pour nécessiter une assistance ?
« Petite piqure de rappel : en France la période la plus florissante au niveau économique c’est les trente glorieuses, mais ça correspond au baby boom,
donc cela démoli ton argument sur le lien entre la baisse de la natalité et prospérité économique »
 
Bravo, quel raisonnement rationnel et scientifique !
J’ai vécu en plein comme jeune enfant puis adulte les trente glorieuses dans leur intégralité : ce n’est pas le travail des enfants comme au Bangladesh et dans d’autres pays à forte natalité et peu développés, qui a généré la création de richesses : ce sont leurs parents (jusqu’à 65 ans minimum, ou la mort prématurée) qui ont beaucoup travaillé pour reconstruire le pays après des dégâts de la guerre, pour construire des logements pour leur famille (dont le nombre dépendait de la natalité assez faible des années 20, 30 puis 40) puis ont fabriqué dans des usines françaises les principaux équipements dont la très grande majorité de français ne disposait pas : gazinières, machines à laver le linge, réfrigérateurs, vélomoteurs, première petite voiture, lave-vaisselle, poste de radio, tourne-disques, téléviseurs noir et blanc, le trop limité téléphone,... et sur le plan national les barrages hydro-électriques et même à partir des années 60 les premières centrales électro-nucléaires, sans oublier les moyens attribués pour la création et constitution de la force de frappe nucléaire. Si c’était « une période la plus florissante au niveau économique » selon tes écrits, ce ne l’était pas au niveau du confort et des commodités pour ceux qui la vivaient : le seul élément positif c’est qu’il y avait du travail pour tous, car tous les équipements nouveaux étaient fabriqués en France, au lieu de délocaliser le travail avec 50 à 65 Mds € de déficit commercial annuel (principalement avec l’Allemagne et la Chine). Les chambres de nos enfants débordent de jouets, de microordinateurs, de consoles et de smartphone dernier cri importés et nous déplorons plus de 3 M de chômeurs catégorie A, plus les temps partiels subis et les préretraités sortis des statistiques. Bravo pour la science économique !!!
Enfin, je ne comprends pas ton argumentation sur « il y a quand même une bonne nouvelle » liée à « la baisse de natalité » pour « impacter la croissance démographique mondiale » ; Quelles contradictions avec les arguments que tu m’as opposé ?


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