Commentaire de jack mandon
sur Les tribulations de l'amour courtois
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Bonjour Gollum,
Merci pour cet apport nuancé qui mêle amour et mort.
La chevalerie celte, élève la femme au rang d’idole, mais
elle est spartiate et guerrière et déifie aussi le trépas.
L’amour courtois n’est ni libertinage, ni passion brutale,
il est
presque une ascèse pour le chevalier, qui doit, pour mériter la femme
qu’il aime, se soumettre entièrement à elle. La dame est suzeraine,
le chevalier est son vassal.
Afin que l’amant ne puisse pas user
de son pouvoir pour soumettre sa
belle, celle-ci est souvent
d’un rang social supérieur à celui du
chevalier.
Une fois de plus, nous sommes au sommet de la culture.
On peut se demander la place qu’occupait la femme
chez les paysans qui vivait au pied d’un château, comme dans le nom de la rose.
C’était tout simplement horrifiant, mais une fois de plus,
ce dernier exemple est corrompu par Rome.
Il échappe complètement à l’amour courtois celte.