Commentaire de AstreLune
sur Quand des minorités font la loi


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AstreLune AstreLune 24 octobre 2013 15:34

Vous m’faites bien rire à couper les têtes de l’hydre. Le fond du problème est systémique. On résoudra rien au cas par cas. Faudrait la chute d’une culture entière, d’une civilisation, pour y remédier ! (rien qu’en disant ça je sens les moins. Tant pis je continue dans le politiquement incorrect. Ce que les gens ne veulent pas entendre).

Un article qui commence sur ce bon vieux préjugé de base sur les fonctionnaires fainéants. Changez de disque. J’peux vous assurer que ça dépend des secteurs.

De même que la sempirternelle réplique du « on vous paie avec nos impôts ! ».
Nan mais réveillez-vous, les fonctionnaires aussi paient des impôts.

Par ailleurs, avant de critiquer les enseignants, savez-vous véritablement en quoi consiste ce métier ? Assurément non, vous, ce qui vous importe, c’est de punir ceux-là qui ont plus de congé que vous.

Certes, mais comprenez qu’ils se coltinent vos enfants cassos sur les bords, assassins ou suicidaires à leurs heures perdues, pour caricaturer le truc avec humour, des enfants à qui on n’a rien le droit de dire, puisqu’ils sont la merveille du monde aux yeux de leurs parents.

Voir aussi : culte de l’égo.
Voir aussi : égotisme transposé sur la descendance
Voir aussi : apologie du succès socio-professionnel chez les obsédés de l’emploi

La grève est un droit. Doit-on faire une atteinte aux droits pour les beaux yeux de l’économie ? Ha, comme ça commence à être de coutume, on s’y habitue. La thune avant tout ! Vous plaignez pas, vous avez un boulot. Et hop, on tire tout le monde vers le bas.

Vous êtes récurer de chiottes et cireur de pompe à mi-temps gigolo, mais en CDI.
Vous plaignez pas. Ne faites pas grève. J’veux dire, vous êtes quand même allongé 5h par jour sur un lit à vous faire trouer, sans rien faire, à attendre.

Enfin et pour finir, tout ça, c’est une question de jalousie à deux balles. 
Le privé ne respecte que le profit et fout l’homme, sa santé, sa dignité et tout ce qui va avec à la poubelle. De quoi vous plaignez-vous ? Ne vous a-t-on pas averti à la signature du contrat ? On fera de vous des machines, puisque pour préserver l’emploi de l’avancée technologique, l’homme doit se substituer à la machine, histoire d’éviter que l’inverse se produise.

Faudrait arrêter avec la névrose obsessionnelle du travailliste. Faudrait arrêter l’apologie de l’employé martyr et l’interminable comparaison privé/public, car les objectifs ne sont pas les mêmes.

Je ne cache pas avoir lu l’article en diagonale, tant il est toujours question des mêmes histoires. THUNE. THUNE’S EVERYWHERE.


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