Commentaire de Hervé Hum
sur Questions sur l'abolition de la prostitution


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Hervé Hum Hervé Hum 29 novembre 2013 10:05

Cher auteur, un client est un violeur dès l’instant où il à affaire à une esclave sexuelle, c’est à dire, une personne forcée de se prostituer en amont. C’est un viol, donc où la violence est exercé en amont mais à destination du client qui finance cette violence.

De fait, il ne s’agit plus de prostitution, mais d’esclavage sexuel et le client est alors coupable de viol en bande organisé et d’aide à la traite humaine.

Le fait de prendre comme exemple les conditions de travail inhumain ne change en rien la réalité du viol dans ce cas là. Si vous le prenez en compte, alors, vous détruisez toute votre propre exemple concernant la peine de mort. Ne cherchez pas à défendre l’indéfendable au risque de détruire toute votre argumentation.

Ce qui est aboli depuis 1848 c’est l’esclavage sous toutes ses formes, et c’est cela qu’il faut faire respecter, ici ou ailleurs. Donc oui, les clients des esclaves sexuels doivent êtres punis très sévèrement, relevant de la cour d’assise et de la prison ferme. Pour les autres, c’est l’évolution des conditions sociales qui seules doivent faire diminuer la prostitution.

Mais pour cela, il faut mettre en place un système encadré par une loi, permettant de ne plus amalgamer prostitution consenti et esclavage sexuel.


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