Commentaire de jack mandon
sur La survie humaine au risque de l'absurde


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jack mandon jack mandon 17 janvier 2014 20:47

Bonsoir Jean,

Les mythes, dans leur course, nous délivrent un message existentiel et spirituel. Nous en tirons un enseignement mais sommes mal positionnés dans notre simple humanité pour en modifier le cheminement.

Si des poètes et visionnaires, comme Homère, conçurent leur dramaturgie dans un cadre, un contexte, ce fut sous l’impulsion d’une inspiration.

Notre recherche du sens se fait à partir du théâtre de leur création, nous ne sommes pas là pour envisager un autre scénario à la destinée de Sisyphe. Il faut le prendre comme il nous est livré.

C’est une espèce de pugiliste volontaire, un spartiate. C’est un guerrier corinthien, jadis, auguste et couronné. Un forgeron d’âme, Vulcain d’opéra, le regard noble, rivé sur les crêtes. C’est un olympien, prompt au travail gratuit, pour le plaisir, pour la beauté de l’effort, pour marquer définitivement sa verticalité d’homme et son unicité dans le grand cirque de la vie. Pourquoi voudrais tu qu’il s’immobilisa au sommet de la montagne comme un poète, un rêveur vénusien ou lunaire ? Sa nature est martiale. Il incarne le dynamisme, l’initiative. Il est le guerrier et constitue le fondement de la psyché, sa colonne vertébrale, sa structure première, sur laquelle toutes les fonctions psychologiques prennent racine. C’est l’incarnation.

S’il existe un ordre galactique, il est sensé d’en imaginer dans notre condition humaine.


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