Commentaire de Renaud Delaporte
sur Humanisme contre matérialisme, pour vivre mieux moins nombreux


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Renaud Delaporte Renaud Delaporte 22 janvier 2014 17:49

Face à cette situation, le plus surprenant est que ceux qui souffrent le plus [de la pauvreté] continuent d’afficher les taux de fécondité les plus élevés, indiquant objectivement par là, que non seulement ils admettent leur sort, mais qu’y soit condamnée leur descendance.

Surprenant, vraiment, Ah, oui ? Tient donc ? Quelleu surpriiiiseu.
C’est pas comme si les démographes associent pauvreté et fécondité depuis qu’existe leur honorable profession.
La raison - connue de tous sauf de l’auteur, semble-t-il, qui ne l’évoque que pour la discréditer - est que moins on est pauvre, plus la mortalité infantile diminue, donc plus les enfants ont de chance de survie. Il faut deux à trois générations pour que la courbe se stabilise. Un (tout petit) peu de recul nous conduit à des périodes où des familles européennes avaient dix enfants et en perdaient deux sur trois.
D’ailleurs, à condition que les conditions de vie procure aux plus démunis un libre accès aux moyens d’hygiène et à une alimentation suffisante, les démographes voient tous une population stable à 9 milliards d’individus vers 2050.
Neuf milliards de personnes, c’est moins de protéine à produire que nous n’en produisons actuellement, à condition de ne pas en foutre un tiers à la poubelle avant de l’avoir consommée parce que nos standards d’existence d’être libres dans un monde moderne exigent que nous singions les pratiques pitoyables des plus nantis.

L’élite est malthusienne parce qu’elle a compris, elle, qu’elle ne pourra maintenir son pouvoir sur la planète qu’en maîtrisant toute la chaine du vivant et de la procréation. L’élite est complètement irresponsable. Elle veut nous faire payer le prix de son irresponsabilité en stérilisant, moralement et physiquement, tout le reste de la population. Elle utilise à cette fin des arguments axés sur les droidlome et du culte du corps. Toutes les décisions prises au sujet de la famille vont déjà dans le sens de la marchandisation de l’enfant. Elles n’ont de cohérence que dans cet objectif.

Bientôt, procréer sans autorisation passera pour un acte asocial. Ce vers quoi participe cet article et - bizarrement - d’autres articles parus aujourd’hui.


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