Commentaire de Joaquim Defghi
sur Le rêve américain : créateur d'inégalités
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Pour une prochaine fois, je réfléchirai à employer le terme Etasunien, c’est vrai que c’est plus précis. Par contre, je ne comprends pas que vous puissiez affirmer qu’il n’y a pas une culture commune. Les immigrés, comme c’est le cas dans d’autres pays, s’intègrent à la culture Etasunienne, la plupart émigrent je pense pour vivre le rêve américain.
S’agissant de la consommation, je trouve très intéressante votre remarque. Pour moi, il y a une cohérence entre un certain ascétisme et une consommation excessive si l’on se réfère à la Bible à nouveau. La consommation alimentaire reproduit la cène, le dernier repas de Jésus avec ses apôtres (ex : repas de famille). Il s’agit du symbole chrétien le plus fort après la croix (le sacrifice). La consommation alimentaire n’a rien de péjoratif moralement contrairement à l’accumulation de bien matériels car elle est une continuité de la communion des fidèles. L’excès de consommation contrebalance le sacrifice d’une vie ascétique.