Commentaire de Luc-Laurent Salvador
sur L'élève agresseur sexuel à l'école primaire


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Luc-Laurent Salvador Luc-Laurent Salvador 5 février 2014 03:35

Loatse il me semble que vous confondez la tête et les jambes. L’équipe enseignante, c’est les jambes, elles vont là où on leur dit d’aller et elles portent tous le poids de la situation. La tête, qui décide, c’est la hiérarchie, ce sont les institutions, justice, social, éducation, qui décident que tel enfant est ici et non là.
Une fois qu’un élève est inscrit à l’école, même s’ils pensent qu’il est dangereux, les enseignants n’ont pas le pouvoir de refuser d’accueillir l’élève. Ils ne peuvent qu’alerter la hiérarchie qui seule a le pouvoir de décider.
Tel est le lot de bien des enseignants et directeurs confrontés à des élèves présentant des comportements limites qui « exposent » en effet toute la population scolaire.
Le pire là-dedans c’est que les enseignants savent bien que si quoi que ce soit arrive, tout le monde se précipitera pour trouver où ils ont manqué à leurs obligations, de présence, de surveillance, etc.
S’il ne tenait qu’à eux, c’est bien souvent qu’ils éjecteraient le gamin difficile en arguant d’un principe de protection.
Il me semble que c’est votre position.
Elle semble de prime abord logique : on séparer les individus dangereux du reste de la population pour protéger cette dernière, sauf que c’est le principe répressif à partir duquel ont été inventés les asiles, vous savez ces lieux où l’on enfermait les malades, les fous, susceptibles de troubler le bon ordre social.
Cette logique est celle des régimes totalitaires. Elle n’est pas une solution, elle est en soi un problème.

Je reviendrai sur cela dans la conclusion


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