Commentaire de tesla_droid84
sur Les comptes de fées du FN
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Il est tres drole cet article,
Ensuite vous ne dite pas combien cela coute de rester dans l’euro, cela coute plus de 100Mds par ans dont 80Mds€ de balance commerciale. Convertissez ça en nombre d’emploi vous allez tout de suite voir comment l’impact d’un euro à 1.35$ nous coute (1 million d’emploi à 40000€/an et 40Mds€ de manque a gagné pour l’etat).
Christopher Pissarides, professeur à la prestigieuse London School of Economics. De manière intéressante, contrairement à Paul Krugman et Joseph Stiglitz, sceptiques de la première heure, l’économiste a affirmé que « à l’époque, l’euro semblait être une bonne idée. Mais cela s’est retourné (contre ses créateurs). Cela pénalise la croissance et la création d’emplois et divise l’Europe. La situation actuelle est intenable ». Il a appelé à un démontage ordonné de la monnaie unique ou à des mesures destinées à promouvoir la croissance et l’emploi.
L’économiste a dénoncé « une génération perdue de jeunes gens éduqués » du fait de la monnaie unique. Il avait déjà soutenu en juin dernier que « si l’Espagne veut se sauver, elle doit revenir à la peseta ». Dans Atlantico, Nicolas Goetzmann revient sur la prise de parole de Christopher Pissarides et souligne également que les années de crise éloignent de plus en plus les peuples de cette mauvaise européenne. Aujourd’hui, il n’y a plus que 45% des peuples européens qui sont favorables à l’Union Européenne (contre 60% en 2012), ce qui promet de très bons résultats pour les partis qui lui sont opposés.
Le démontage de l’euro : la seule politique raisonnable
Mais ce qui est encore plus intéressant ici, c’est de rappeler à quel point le débat est biaisé dans la plupart des médias. S’opposer à la monnaie unique est souvent caricaturé comme un réflexe nationaliste, d’arrière-garde, du passé, qui serait totalement déraisonnable. Les bataillons de moins en moins fournis de ses défenseurs promettent toutes sortes de malheurs qui ressemblent aux sept plaies d’Egypte, comme ils le faisaient en 2010 quand nous évoquions cette issue pour la Grèce. Mais le temps a parlé : c’est le fait de maintenir la monnaie unique qui provoque une catastrophe.