Commentaire de Bubble
sur Nous ne nous reconnaissons pas......
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@Christophe Barratier.
Les interventions LGBT dans des écoles n’ont rien d’officiel et les recommandations de l’OMS non plus. Mais elles existent. Je vais recentrer sur l’officiel si vous le voulez bien.
« Être égaux ne veut pas dire qu’on soit pareil ». C’est sympa comme phrase mais ça ne veut rien dire, il s’agit seulement de préciser donc de quelle égalité on parle, ce que vous ne faites jamais. Bon, rappelons le, l’éducation nationale vise l’égalité en droit et en chances pour ses élèves. Vous voulez une égalité des quotas, donc une égalité de comportement social. Est ce différent ?
En fait, oui. Parce que si on s’applique à l’égalité des chances, cela signifie que l’école apporte autant à tous. Or, ce qu’on nous rappelle assez souvent, les filles ont des meilleurs résultats à l’école, ce qui signifie que l’école est plus adaptée pour les filles. S’il y avait prétention à rétablir l’égalité des chances, ce serait une adaptation qui aille dans le sens des garçons. Ce n’est jamais mentionné dans les documents officiels : à d’autres l’égalité.
Deuxième point, sur l’égalité de résultat. Cela signifie pousser l’orientation des filles vers des métiers qu’elles n’exercent que peu aujourd’hui. Première remarque : pourquoi les conseillers d’orientation n’ont aucun rôle sur cet objectif ? Comment se fait il que dans mon parcours entier à l’école publique (pour répondre à votre question), je n’ai jamais vu un seul conseiller d’orientation qui n’interviennent que pour les cas sociaux qu’on s’apprête à virer ? Est ce que ce ne serait pas la première chose à faire, que tous les élèves voient un conseiller d’orientation régulièrement, pour que les enfants puissent avoir une occasion de réfléchir à ce qu’ils savent faire et ce qu’ils aiment faire ? Deuxième remarque : si l’enseignement jusque là ancrait involontairement des stéréotypes dans la tête des enfants, il est certain que des séances de « déconstruction des stéréotypes » sont faites pour ancrer d’autres stéréotypes plus conformes à la place. Bref, on passe d’une manipulation non volontaire à une manipulation consciente. Vous en êtes fier ?
Je passe aux exemples officiels pratiques puisque vous me le demandez. Je prends appui sur les fiches pratique données sur le site de l’ABCD de l’égalité, lui même mis en lien depuis le site du gouvernement. Lien de téléchargement vers les fiches. Je n’ai pas le temps de faire une analyse détaillée de chaque fiche méthode, voici quand même les conséquences que je relève qui seront contingentes à cette volonté d’égalité pas clairement définie.
-> Une marche en arrière sur la mixité au niveau de la cour de récréation pour garder des espaces de jeux égaux à chacun. (j’avais déjà dit il y a quelques mois qu’il supprimeraient le foot à la récré, j’attends de voir)
-> Une égale victimisation des filles et des garçons par les stéréotypes. C’est parfait pour rendre les gamins autonomes de leur dire qu’ils sont victimes.
-> A propos de cette victimisation, les filles y sont encore plus sujettes puisque la moitié des activités proposées rappellent la lutte pour le droit des femmes. Est il seulement envisageable que ces combats ne sont plus les leurs ?
-> Un pas vers l’égalité entre l’élève et le professeur, lorsque la conclusion d’une séance est la question « Et que pensez vous que je doive faire en tant que professeur ? ». Parfait pour l’autorité du prof.
-> Des scénarios introductif tellement clichés et caricaturaux, qui ne correspondent plus du tout aux rapports sociaux d’aujourd’hui, que n’importe quel élève de 3ème saura qu’il est en séance de manipulation. Le bon coté, par rapport aux préconisations lgbt, c’est que ces exemples s’adressent à des collégiens et non à des second cycle, donc il n’y aura pas , le prof ne sera juste pas pris au sérieux.
Bref, ma conclusion personnelle c’est que cet ABCD de l’égalité nous concocte une guerre des sexes au collège (avec une baisse concomitante de l’autorité des profs), mais que comme rien n’est fait au niveau de l’orientation il n’y aura pas plus de femmes maçon dans 10 ans et on pourra initier des actions plus rigoureuses. Voilà pour l’officiel. Il faut y rajouter les interventions LGBT qui ne sont pas au programme mais qui ont lieu quand même.