Commentaire de CASS.
sur Débat Le Pen - Moscovici sur France 2, la haine a changé de camp !


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CASS. CASS. 26 février 2014 22:36

L’obsession du ministre de l’Intérieur vis-à-vis de ce qu’il appelle « l’extrême droite » a encore frappé.

C’est Claude Goasguen qui a cette fois été pris pour cible le 25 février 2014 à l’Assemblée nationale.

Lors de la séance des questions au gouvernement sur les manifestations de ce week-end à Nantes (Loire-Atlantique), Manuel Valls a pris à partie le député-maire du XVIe arrondissement de Paris, qui manifestait sa désapprobation :

« M. Goasguen vous en venez, vous, de l’extrême droite ! Vous savez ce qu’il en est ! »

Tandis que la gauche applaudissait, les députés de l’UMP ont quasiment tous quitté l’hémicycle de l’Assemblée nationale et ont fait savoir dans la soirée qu’ils boycotteraient la séance de questions au gouvernement de mercredi « faute d’excuses formelles ».

 Si, contrairement a ce qui lui a souvent été reproché, Claude Goasguen n’a jamais appartenu à Occident (contrairement à ce qu’indique Génération Occident de Frédéric Charpier, Seuil, 2005), il en fut très proche, comme militant à la FNEF (Fédération nationale des étudiants de France) et président de la corpo de droit d’Assas, reprenant le titre occupé quelques années auparavant par un certain Jean-Marie Le Pen.

Il a cependant pris ses distance depuis fort longtemps, garantissant, il y a déjà une vingtaine d’années sur Radio J (24 septembre 1995) :

« Il y a une banalisation du FN encore plus dangereuse que les excès de langage de Jean-Marie Le Pen. C’est un parti qui ne repose pas sur la même conception politique que celle qui est la tradition démocratique de notre pays. »

En réalité, Claude Goasguen a fait depuis bien longtemps toutes les allégeances qui permettent à un homme de droite d’exister en France. En 2005, le B’naï B’rith de France lui a décerné, à l’unanimité, le prix des Droits de l’homme. Il est devenu président du groupe parlementaire d’amitié France-Israël en octobre 2007 après en avoir été longtemps vice-président. Il est également vice-président de l’Association France-Israël. En septembre 2011, il fut même le premier de la liste des 107 parlementaires français qui s’opposèrent à la reconnaissance d’un État palestinien par l’ONU.

En fait, Claude Gosguen soutient toujours l’extrême droite, mais une extrême droite qui ne dérange pas Manuel Valls, celle de Netanyahou-Lieberman, qui sévit sur le monde.

Il est certain d’ailleurs que les deux hommes pourront se réconcilier au dîner du CRIF, le 4 mars prochain, en signifiant à Roger Cukierman leur attachement commun – et inconditionnel – à l’État d’Israël.

 

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