Commentaire de bakerstreet
sur Intermittent de l'intérieur...


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bakerstreet bakerstreet 4 mars 2014 13:43

Prenez les videurs de boite, ils bénéficient de ce régime d’intermittent. 


D’un coté, on peut comprendre, vu que ce sont des artistes à leur manière. Une baffe, un coup, un bon coup de pied au cul, ce sont des choses à voir avec la création, qui ne s’improvisent pas.

 Ah, je crois qu’il y a un mot pour illustrer ces choses sublimes, qui échappe au vulgaire : « Des performances. » Dit-on... 

Le mot performance change ainsi son statut social, et revendique lui aussi le statut d’intermittent. 

Mais pourtant, quand on y regarde bien, qui n’est pas intermittent de nos jours ? Cette conception ne tomberait elle pas dans le vulgaire ?
Stagiaires, intérimaires, contrats à faible durée, turn-over incessant de la vie. 
L’exception d’hier devient la règle.
Bien sûr, me direz vous, ce sont des cuistres, pas des artistes ! 

Comment comparer ces torche culs qui travaillent dans les hôpitaux, à s’occuper de pesteux, avec nos divins rossignols, qui roucoulent sur l’amour et la mort, comme s’ils l’avaient vraiment vécu ?

J’entend bien mon maître, mais j’entend aussi leur courroux.

 Pour tout dire, et parler vulgaire, en me faisant leur interprète, ça les gonfle de devoir cracher au bassinet, et devoir donner leur obole en terme de cotisation, comme naguère ils donnaient au denier du culte.

 Ces curés bien sûr, et ces cardinaux, toujours tout en couleurs et en artifices, étaient eux aussi des artistes, qu’il fallait cajoler. 
Des gens eux aussi que le pouvoir aimait flatter...
Il s’agissait d’acheter les discours de ceux qui montaient en prêche.....

Reste que l’histoire va maintenant beaucoup plus vite qu’en ces temps là.....

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