Commentaire de bakerstreet
sur Intermittent de l'intérieur...
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Jéjé
J’aime bien votre entrain, et surement que vous êtes sympa, mais difficile d’être l’avocat, ou l’impressario ? du diable.
C’est un peu comme quand dans l’agriculture, les céréaliers poussent devant eux les producteurs de l’Ardèche, que j’aime beaucoup moi aussi.
Vous défendez votre beefsteak, et je vous comprend, mais impossible de ne pas faire abstraction de l’aberration d’un système, gangrené jusqu’à la tronche.
D’une part, déjà, pour moi, c’est une question de principe, je ne crois pas que le prince doit payer le chanteur, ou le clown, sinon ça devient un courtisan.
Malheureusement, on ne peut que constater que le cinéma français, par exemple, ne produit pas vraiment de films dérangeants, juste des comédies de famille et de boulevard, par exemple. Depardieu, intermitent du spectacle, mais permanent de la bêtise, comme tant d’autres ?
Quand la connerie et la vanité atteignent un tel niveau, on a juste envie de leur replier l’échelle qu’on leur paye.
Pas facile de vivre de son talent, ça dépend, mais un truc qui a toujours été vrai.
Un peu envie de faire l’apologie de la vache enragée, en voyant ces tronches repues à la nuit des césars.
Pas des artistes, ces gens, juste des fils et des filles de famille, profitant à fond d’un système unique au monde. Et je suis persuadé qu’il y a parfois plus d’art dans le dessin d’un enfant, ou que dans la démarche d’un type qui gratte dans la rue, qu’à s’endormir en écoutant ces porteurs de rouflaquettes.