Poutine est devenu le cauchemar des euro-atlantistes.
Ils se souviennent de son discours de 2007 à Munich contre la politique de Bush :

« Un projet impérial, obsessionnellement unipolaire, au moyen d’un système qui n’a rien de commun avec la démocratie, avec son viol permanent des frontières nationales presque partout dans le monde, et des instruments illégaux du pouvoir soft. »

Il a rendu publique sa feuille de route : « Non à la guerre en Syrie, non à la guerre en Iran, non aux bombardements humanitaires et aux révolutions colorées. »

Pour Poutine, le Nouvel Ordre Mondial conçu par Washington n’a pas d’avenir.
Ce qui compte c’est le principe consacré de la souveraineté des Etats.
Extraits de « Washington : Poutine les rend fous » par Pepe Escobar.

Les armes de défenses russes  Iskander, S400, S 500, n’ont aucune parade connue des militaires du Pentagone. Poutine les laissent braire.

Il n’a pas dévoilé ses plans sur l’ Ukraine, mais posé une ligne rouge :
la défense de ses ressortissants et la protection de son pré carré en Crimée, qui sont aussi les intérêts vitaux d’accès à la Méditerranée et à l’Océan Indien pour la Russie.

Pour le reste ?

Tout ce qu’on peut voir, c’est qu’il avance patiemment ses pions.
Carte des villes ukrainiennes où flotte le drapeau russe.