Commentaire de picpetrolier
sur Témoignage : Les lacunes de la sécurité industrielle en France


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picpetrolier picpetrolier 2 avril 2014 22:11

Le risque est la combinaison d’une probabilité et d’une sévérité.

On diminue donc la probabilité en mettant en place des barrière dites passives (signalisation, formation, capteurs).
 La sévérité/gravité avec des barrières dites actives (murs coupe- feu, bassins de rétention...)

Deux « moyens » extrêmement théoriques qui restent du calcul de probabilité.

Par exemple la limite acceptable de contribution au risque d’une installation industrielle sur le public est de 10-6/an. Cela signifie que l’on accepte qu’une activité engendre un risque additionnel de décès de 10-6/an. Cette valeur peut augmenter s’il on retire des bénéfices directs de cette activité. Pour preuve le risque tolérable pour un employé de cette activité est de 10-5/an. Car l’employé est directement bénéficiaire de l’activité. Je vais m’arrêter la sur le cours de Risque. Mais tout ça pour dire que diminuer le risque par 4 n’est pas forcement significatif. En effet si le risque est estimé à 1.2x10-7/an et qu’il est en réalité sous-estimé d’un facteur 4 cela signifie qu’il devrait être de 4.8x10-7 soit toujours sous la limite des 10-6/an. A titre de comparaison, en général l’ordre de grandeur d’une réduction de risque par l’implémentation d’une mesure complémentaire de sécurité est d’environ 10-1soit un facteur 10. Ou alors vous vouliez dire que les distances d’effets étaient normalement multipliées par 4 ? Ça peut effectivement arriver quand on laisse quelqu’un qui ne comprend rien manipuler PHAST…

avec des 10-6/ans, des 1,2*10^-7 , des 6,1418*10^-12 on arrive vite à perdre de vue ce que ça veux bien vouloir dire et faire dire ce que l’on veut dire...

Si je veux obtenir 42, je peux l’obtenir de plein de façon différentes... Peut importe le moyen, seul le résultat est évocateur : j’obtiens bien 42 !

Et je conclu : Le résultat est 42. Pas besoin d’expliquer que je suis partit de la fin...


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