Commentaire de Courouve
sur Sarko-Zorro face aux périls d'une « Intifada » à la française


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Courouve (---.---.102.36) 4 novembre 2005 13:36

« Banlieues : qui sont les jeunes en colère ? »

C’est le titre du chat que le quotidien Le Monde annonce pour cet après-midi, chat avec le sociologue Eric Marlière. Mais s’agit-il bien de « colère » ?

La rédaction de ce quotidien, si chatouilleuse sur le vocabulaire des ministres, ferait bien de prendre le temps de lire les informations qu’elle diffuse, telle celle-ci :

<< Une handicapée gravement brûlée dans une attaque de bus à Sevran (parquet) AFP 04.11.05 | 12h19 : Une quinquagénaire handicapée a été gravement brûlée au cours de l’attaque d’un bus par des jeunes mercredi soir à Sevran (Seine-Saint-Denis), a-t-on appris vendredi auprès du parquet de Bobigny, confirmant une information parue dans Le Parisien. La victime, âgé de 56 ans, a été transportée jeudi au service des grands brûlés de l’hôpital Saint-Antoine. Elle est brûlée au 2e et 3e degré sur 20% du corps. Les événements se sont déroulés mercredi vers 21H30 à quelques pas de la gare RER de Sevran-Baudottes, selon une source policière. Un bus articulé de la ligne 15 des Courriers d’Ile-de-France transportant une cinquantaine de personnes a été « pris dans un guet-apens ». Des conteneurs enflammés ayant été placés au milieu de sa route, il a été obligé de s’arrêter. Des jeunes ont alors lancé une bouteille d’essence enflammée dans le bus. Le chauffeur a demandé aux passagers de descendre du bus, mais une femme handicapée et se déplaçant avec des béquilles n’a pu s’exécuter. Un jeune l’aurait alors aspergée d’essence, puis d’autres auraient lancé un chiffon enflammé dans le véhicule, toujours selon le parquet de Bobigny qui s’appuie sur les déclarations du chauffeur. La femme a été sortie des flammes par le chauffeur, qui a été légèrement intoxiqué par la fumée et a eu une main brûlée, a-t-on précisé de source policière. Le bus a été entièrement détruit par les flammes. À l’arrivée de la police, près de 200 jeunes se trouvaient autour du bus. Ils ont ensuite saccagé un centre social non loin de là. La police n’a procédé à aucune interpellation sur le moment, ni depuis, a indiqué un enquêteur de la Sûreté départementale. Les jeunes avaient le visage à moitié masqué par des écharpes, ce qui rendra difficile leur éventuelle identification, a précisé une autre source policière. (AFP). >>

Si la police demeure impuissante à protéger les citoyens, alors on laisse faire, ou on envoie l’armée ?


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