Commentaire de Martine Schwarts
sur Sarko-Zorro face aux périls d'une « Intifada » à la française
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Puisqu’on parle sémantique, pourquoi utilise-t-on de plus en plus souvent « jeunes » pour désigner des délinquants et des casseurs, au lieu de préciser : « jeunes agresseurs ». « Jeunes » employé seul tend à l’amalgame. On comprend : « ces jeunes, tous des délinquants... » De même, on précise « une personne un handicapée » au lieu de « un handicapé » plus « neutre » et sous-entendant que le handicapé ne serait pas une personne. Cela étant dit, bravo pour votre article. Comme vous avez raison, « « On » a préféré l’assistance aux investissements, la charité à la justice, les traitements placébo aux traitements de fond.« »« on oublie trop que tous les problèmes d’identité sont surtout des questions d’altérité. ». La solution ? Je ne la connais pas moi non plus, mais elle commence déjà par l’éducation au respect de l’autre, quelle que soit sa différence. Autant dire qu’il s’agit d’un travail de longue haleine. Une volonté forte de sortir de ce problème, au lieu de relèguer la « caillera » dans des cités ghettos. Il ne suffit pas,quand ça chauffe un peu trop, de solutions uniquement répressives. Poser une cautère sur une jambe de bois n’a jamais servi à grand chose. La politique actuelle ne mène nulle part. Puisqu’on les oublie, ces « jeunes en colère » (dont je n’excuse pas pour autant les actes , j’essaie de comprendre l’origine ce cette violence) ont tôt fait de se rappeler à notre souvenir. C’est, pour eux, une question de survie. Face à cette « violence urbaine » (l’expression sonne comme un nom de groupe de hardrock !) nous ne pouvons continuer à jouer la démagogie et à fermer les yeux. Question de survie... pour nous aussi.