Commentaire de picpetrolier
sur Témoignage : Les lacunes de la sécurité industrielle en France


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

picpetrolier picpetrolier 21 avril 2014 10:25
Il faut bien choisir ses mots. Lorsque l’on parle de modèles de calculs, on ne parle pas de la définition des scénarios. Il n’y a donc pas de négociation sur les modèles de calcul.

Dans le scénario : un train déraille, le fait qu’il transporte du blé ou du TNT ne chan ge rien au scénario. Pourtant il semble que si on considère du blé ou du TNT, le modèle de calcul ne sera pas le même, sauf peut être pour vous.
Comment raisonnez-vous ? Pas étonnant si c’est vous qui réalisez ces calculs que des carte d’aléas comme celle de Feyzin (voir avant) sont rendu publiques la bouche en coeur...


Généralement les débits de rejet pour un scénario sont calculés par PHAST ou par des formules empiriques, on ne peut donc que difficilement remettre ces méthodes de calcul en cause. Les variations de débit peuvent être prises en compte.

PHAST, comme tout bon logiciel informatique, réalise les calculs selon les paramètres que l’homme qui l’utilise rentre dessus. Dans ce contexte, le logiciel est un outil et l’homme le décideur. Il semble donc évident qu’il est facile pour l’homme de « bricoler » les paramètres pour faire dire au logiciel ce qu’on veut qu’il dise. Les variations de débit ne sont pas prises en compte pour la simple et bonne raison que le débit est un paramètre fixe à rentrer à la main. Dans ce cas ci, le débit nominal est rentré dans le logiciel plutôt que le débit réel lors de la rupture a pression atmosphérique.
Un logiciel ne réfléchit pas à votre place, désolé de vous l’apprendre...


Quand au rejet d’une heure ou deux heures ou trois, si vous étiez un vrai modélisateur de scénarios accidentels, vous vous rendriez compte qu’une fois le nuage établi (régime stationnaire), la concentration à un instant t ne s’élèvera plus. Par ailleurs, je vous invite à rechercher dans la littérature mondiale des seuils d’effets pour des rejets accidentels supérieurs à 1h, vous n’en trouverez pas, donc si on n’a pas de seuils d’effet auxquels se comparer, il n’y pas lieu de réaliser une modélisation.

BlaBlaBla... C’est tout à fait logique. C’est ainsi qu’un nuage radioactif « disparait » totalement après 1h... Idem pour un nuage toxique.
Pas de ma faute si ça arrange les industriels du monde entier de raisonner ainsi.


C’était donc ça vos arguments « irréfutables » ? Vous en avez d’autres ? Je peux ?...

Allez y on rigole bien !


Voir ce commentaire dans son contexte