Commentaire de cevennevive
sur Chômage des jeunes, le fléau décrypté | Par le Collectif Marianne


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cevennevive cevennevive 21 avril 2014 10:44

« Il est impératif de repenser les politiques d’emploi et d’éducation qui ont montré toute leur inefficacité et sortir du cadre restreint imposé par l’organisation de Bruxelles, qui assume ici son rôle de fossoyeur d’une génération entière. »


Cette phrase est juste, mais il y manque quelque chose d’énorme : la prépondérance des oligarchies mondiales, du capital fou et démesuré, de la volonté du « toujours plus », etc.

Aujourd’hui, la seule chose qui marche à peu près bien dans l’éducation et qui génère quelques emplois, c’est l’apprentissage. L’élève partage son temps entre l’école et le travail et apprend ainsi à la fois un métier et une éducation scolaire.

Malheureusement, ces contrats d’apprentissage ne réussissent que chez les artisans, car les grandes entreprises prennent rarement des apprentis . Pour entrer dans ces entreprises, il faut : avoir du piston, être trilingue, avoir une certaine expérience, quelques années de pratique, (le mouton à cinq pattes en quelque sorte...). Et si par hasard, elles prennent des stagiaires, elles ne leur apprennent pas grand chose si ce n’est à faire des photocopies...

Autrefois, dans les années 1970, certaines grosses entreprises (XEROX, IBM et bien d’autres) allaient chercher leurs cadres directement dans les écoles (IUT, Fac, Armée, AFPA, etc), choisissaient en fonction de plusieurs critères et formaient elles mêmes leurs employés. Nous en sommes bien loin aujourd’hui. La recherche du profit est la seule qui prévaut. Et aussi, j’oubliais, la quantité énorme chez certaines d’entre elles d’improductifs grassement payés, et de productifs mal rémunérés, jetables et interchangeables).

Les contrats aidés, les pansements de toutes sortes appliqués sur le problème du chômage, (secteur marchand ou autre) n’apportent rien sinon des déceptions, des dégoûts et de la démotivation.

Comment voulez-vous qu’un chômeur, « bénéficiaire » d’un emploi aidé se sente indispensable à l’entreprise, reconnu et fier d’y travailler ?



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