Commentaire de bakerstreet
sur Gabriel Garcia Marquez s'en est allé : La « solitude » des bonnes causes


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bakerstreet bakerstreet 21 avril 2014 15:31

100 ans de solitude, un de ces livres qui m’a émerveillé.


 Alinéa vous avez raison. Combien de livres m’ont tombé des mains, avec parfois, l’émerveillement de les redécouvrir quelques années plus tard. 
Quand on vous dit « chez d’oeuvre », bien sûr, on n’est pas oublié de le croire, mais tout de même, on peut remettre à plus tard, si le livre vous tombe des mains. 
Le livre ne se périme pas, il vous attend, un jalon du temps passé, du temps qui vient. 1000 ans de solitude ne lui fait pas peur. Au temps en emporte le vent.....Si j’avais été un pharaon, j’aurais voulu qu’on m’enferme dans une pyramide avec toute une bibliothèque, pas avec des esclaves, pauvres cloches. Çà sert à rien de se réveiller si l’on a pas un bouquin sur la table de chevet, plutôt qu’un larbin prêt à nettoyer les toiles d’araignées. 

C’est vrai, ce bouquin était plein de toiles d’araignées, de belles aux bois dormants, de vieux dictateurs capricieux rêvant toujours de manger du chocolat alors qu’il avaient fait leur temps. Autrefois princes charmants, toréadors, partisans, libérateurs, autant de vies que le chat à neuf queues. J’aimais beaucoup cette exubérance et cette folie apparente, qu n’avait pas son pareil pour dépeindre celle des hommes, bien réelle. 

Ceci dit Marquez ne vient pas de nulle part, un météorite, un hidalgo tombé dans l’arène d’un conte de Grimm extradé en Colombie, mais est bien en mouvance avec toute la magie de la littérature sud américaine.



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