Commentaire de Geoffroy Laville
sur L'impôt invisible des fonctionnaires : le gel relatif du point d'indice


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

G.L. Geoffroy Laville 17 mai 2014 23:43

@Spartacus, je suis très souvent de parti pris avec vous mais concernant l’exemple du « professeur », je me demande si vous vous n’égarez pas.

Un professeur (du public ou du privé qu’importe) vend un service que plus de 90% d’entre nous libéraux ou socialos lui prêtons une grande valeur.

La valeur n’est pas mesurable objectivement. Elle est subjective. Je prête une grande valeur à l’institutrice qui enseigne si bien à lire à ma nièce de 6 ans mais je suis plus sévère avec certains professeurs de collèges qui enseigne à son grand frère de 12 ans au collège.

Je rejoins Spartacus dès lors qu’il s’agit des même droits et devoirs pour salariés du public et du privé.

Juridiquement, ils ne sont même pas comparables. Cet impôt invisible est bien le prix de la sécurité de leurs emplois. Seuls les fonctionnaires qui bossent, ceux qui font tourner la machine pendant que d’autres glandent peuvent légitimement se plaindre. Et encore, ils peuvent aller voir ailleurs si ça les chante. Ce n’est pas un engagement à vie !

Retour à l’exemple du professeur, du public, on a de la chance si c’est un bon et on se dit qu’on a des résultats pour les impôts qu’on paye. Mais si c’est un crétin qui fait perdre quelques heures de leurs semaines à des dizaines d’enfants, on peut pas le virer !


Voir ce commentaire dans son contexte