Commentaire de Renaud Delaporte
sur Alstom, Lafarge, Publicis, Peugeot : le scandaleux laisser-faire sur le rachat de nos entreprises
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+10. Les chinois prennent en compte autant qu’ils peuvent cette dimension pérenne des échanges économiques en achetant les matières premières aux cours mondiaux au lieu de les piller.
On peut nuancer leur bonne fois en observant qu’ils exportant leur propre main-d’œuvre - parfois des prisonniers pas vraiment payés - sur les chantiers prévus dans les engagements d’achat et que la qualité de ces travaux peut ne pas toujours répondre aux attentes...
Néanmoins, les échanges sont contractualisés dans un esprit de coopération gagnant-gagnants au profit des États et réalisés par les entreprises et non dans un esprit de profit maximum des entreprises dans le cadre d’échanges d’États à États qui ne sont rien d’autre qu’une couverture diplomatique jetée sur un pillage en règle.