Commentaire de Marsupilami
sur Regard(s) sur la violence


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Marsupilami (---.---.57.167) 5 avril 2006 15:32

Excellente réflexion, mais qui reste dans le domaine de la vertueuse abstraction.

« N »oublions jamais que nul ne sait comment il aurait évolué dans les conditions semblables à celles de jeunes en situation de déréliction sociale et familiale quasi totale ; même ceux qui s’en sortent disent qu’ils ont eu beaucoup de chance".

C’est effectivement quelquechose qu’il ne faut jamais oublier si l’on veut rester dans le camp d’un humanisme réfléchi. Mais objection : tous les jeunes des banlieues dures ne deviennent pas des barbares, même si tous partagent les mêmes difficultés économiques et sociales. Tous les flics de terrain sensés le répètent : dans chaque quartier défavorisé, il y an un noyau dur d’environ 30 à 100 jeunes délinquants radicaux qui sont des fouteurs de merde et pourrissent la vie des autres, y compris celle de leurs voisins et la plupart du temps corréligionnaires.

Ce qui pose bien le problème de la responsabilité individuelle, qui n’est pas de l’ordre d’un humanisme abstrait, mais d’une éthique concrète.

On ne saurait non plus sous-estimer le fait que l’Islam, religion fondée sur la violence, le machisme et la razzia, les favorise et les valorise, et que même si la plupart de ces barbares incultes qui se livrent aux pires violences ignorent probablement le B.A-BA de leur religion, ils vivent dans une culture qui valorise et favorise une violence que l’inculture et la pauvreté ne peuvent qu’amplifier, ceci d’autant plus que le travail non qualifié tend de plus à se délocaliser en Asie.

Que faire une fois qu’on a fait ces constat et qu’on a analysé les causes de cette situation ? Evidemment pas rester les bras croisés. Evidemment sévir par des moyens législatifs appropriés. Force doivent rester à la loi et à l’ordre républicains, étant donné que l’anarchie et le désordre ne profitent jamais aux plus faibles.

Ensuite essayer de gérer les problèmes causés par cette immigration difficilement intégrable, avec autant d’humanité que possible mais sans aucun angélisme.


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