Bonjour, Tf1groupie.

En effet, beaucoup d’excès et d’amalgames dans cet article qui réécrit l’histoire pour Israël et l’écrit pour l’Ukraine dans un sens purement idéologique. Wesson nous avait habitués à être pro-russe (ce qui est son droit), mais rarement à un tel niveau de militantisme qui confine au sectarisme tant il est caricatural.

Israël n’a pas été qu’un coin voulu par l’occident pour des raisons stratégiques et économiques, un tel projet n’était évidemment pas dans les intentions de l’Irgoun lors des soulèvements contre les Britanniques. Occulter d’autre part le fait que les occidentaux ont ressenti un énorme sentiment de honte vis à vis des Juifs lorsqu’a été connue l’ampleur de la Shoah revient à faire l’impasse sur l’origine des puissants lobbies juifs qui ont par la suite investi les allées des pouvoirs.

Quant à l’Ukraine, je ne crois pas un instant à ce projet 2.0 sur le prétendu modèle israélien. Et cela d’autant plus que l’Union Européenne freine au contraire des quatre fers à l’idée d’intégrer ce pays. Ce que souhaite l’UE à mon avis, c’est avant tout que ce pays reste une zone tampon entre le bloc européen et le bloc russe.

 Reste le régime de Kiev, et là aussi il faut arrêter de raconter tous azimuts qu’il s’agit d’un régime fasciste ou nazi (selon les auteurs). Certes, il y a quelques individus fascisants au gouvernement, nul ne peut le nier, mais pour l’essentiel les gens qui dirigent sont avant tout des nationalistes ukrainiens.