Commentaire de Christian Labrune
sur Enfant de Palestine


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Christian Labrune Christian Labrune 30 juillet 2014 13:35

Il est de fait que les Palestiniens ne jouissent pas, pour la plupart, du bon niveau de culture qui permet le développement de la réflexion critique. L’aide internationale a considérablement arrosé la région, mais elle a surtout servi à payer le ciment pour les tunnels. Les missiles, même si on peut en bricoler quelques uns dans un garage, ça coûte très cher, et les petits détournements de l’aide vers les portefeuilles des Haniyeh et des Mechaal bouffent le reste du disponible. Les écoles Palestiniennes (pas seulement celles de Gaza), les livres scolaires, qu’on y utilise, sont des instruments de propagande et la « culture » qu’ils servent à dispenser ressemble fort à l’idéologie des Hitlerjugend. Ce n’est pas de cette manière-là qu’un pays peut rapidement former des cervelles de la trempe de celle d’Einstein et des prix Nobel en grand nombre, comme c’est le cas de l’autre côté de la barrière de sécurité.

MdeP et Massada ont donc parfaitement raison : les Palestiniens, dans leur très grande majorité, sont des fanatiques. Ils partagent le rêve insensé d’Hitler récupéré par Amin el-Husseini, et par son neveu Arafat aussi bien que, plus lointainement, par Khamenei.
Sont-ils libres de penser ce qu’ils pensent, ou bien sont-ils manipulés, comme de simples robots ? Une idéologie assez propagée par des universitaires occidentaux depuis les années 60, c’est-à-dire depuis la fin de la période coloniale, voudrait que les anciens colonisés, pauvres victimes, ne soient plus désormais responsables de rien du tout. Mais cela revient à surenchérir sur l’idéologie coloniale démonisée, et à les priver, de fait, de ce qui fait l’humanité même, c’est-à-dire la responsabilité de ses propres actes.

Vouloir son propre esclavage, consentir à sa propre abjection, c’est abdiquer sa dignité d’homme. Le meilleur service qu’on puisse rendre aux Palestiniens de Gaza comme naguère aux Egyptiens sous le régime totalitaire des Frères, c’est donc de les obliger à faire face à leur propre responsabilité. Les induire à cesser de tolérer un système qui ne connaît qu’un objectif : le triomphe de la mort.


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