Commentaire de César Castique
sur Manifeste du Parti Ouvrier (9)


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César Castique César Castique 7 août 2014 09:37

« Le socialisme n’est pas une société misérabiliste de partage de la pauvreté, mais une société de gestion et de répartition de l’abondance. »


Il fallait oser smiley

Des vingt ou trente expériences communistes menées dans les faits, il n’en est pas une qui n’ait débouché sur de lourdes pénuries, à commencer par les biens de première nécessité. 

Et parce que les mêmes causes produisent les mêmes effets, le socialisme bolivarien, en dépit de ses spécificités, a déjà engendré les mêmes carences. « Le Monde diplomatique » n’y allait pas de main morte dans son numéro de novembre 2013 :

« De toute évidence, quelque chose ne va pas. Files d’attente interminables à l’entrée des magasins pour s’approvisionner en produits de base tels que lait, farine, huile ou papier toilette  ; essor d’une économie parallèle où des vendeurs de rue proposent les mêmes biens à des prix prohibitifs. Si les Vénézuéliens souffrent de pénuries ponctuelles depuis déjà fort longtemps, l’aggravation du mal depuis le début de l’année a pris chacun au dépourvu. Elle accable d’autant plus la population qu’elle s’ajoute aux problèmes d’infrastructure qui provoquent des coupures d’eau et d’électricité. »

Par ailleurs, on peut aussi se demander quand ça commencera vraiment l’abondance quand on sait que des efforts titanesques et de longue haleine devront être consentis pour amener des milliards de sous- ou de mal-développés à un niveau de vie juste suffisant.

Un aspect de l’internationalisme prolétarien que les truqueurs de la société sans classes, se gardent bien d’aborder puisqu’il va plomber le bien-être des salariés des pays développés pour des générations. Et sans aucune garantie de « sortie par le haut ». 

Tout au contraire, parce que le communisme finit invariablement par se casser les dents, sur cette nature humaine, qu’il nie, en proclamant en l’avènement d’un homme nouveau, dont on n’a pas vu l’ombre d’un seul au cours des cent dernières années et quelle que soit l’« expérience » considérée...

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