Commentaire de Marc Bruxman
sur Le placement de Nice Matin en redressement judiciaire ou la lente agonie de la presse écrite
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On sait depuis des années que la presse écrite traditionelle ne survivra pas à la révolution numérique. Tout au plus certaines « marques » pourront subsister (et c’était le sens de la proposition de reprise de Libération qui a fait couler tant d’encre).
Les tirages papiers vont décliner et les titres vont couler les uns après les autres. Jusqu’au moment ou l’infrastructure d’impression et de distribution (les kiosques coulent aussi) ne sera plus suffisante pour assurer le maintient des titres restants.
La plupart des ttires bénéficient d’une impression et d’un réseau de distribution mutualisé (principalement Presstalis, ex NMPP). Lorsqu’il ne sera plus possible financièrement de perfuser ce réseau (et cela va arriver plus vite qu’on ne le penses) les titres papiers qui ont survécu à tout le reste vont s’écrouler à leur tour.
Certains chercheurs estiment qu’entre 2020 et 2030 sera publié le dernier quotidien papier aux USA. Sachant que chez eux, la mutualisation est moins grande que chez nous. Au rythme ou cela va, la distribution en France se sera effondrée avant 2025.