Commentaire de Philippe VERGNES
sur Empathie, conscience morale et psychopathie – Une nouvelle conscience pour un monde en crise (partie 3/3)


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Philippe VERGNES 22 août 2014 11:15

gaijin...

Rassurez-vous, j’ai bien saisi votre propos, mais ma réponse sous forme de boutade était conditionnée par l’humeur du matin que votre citation m’avait inspirée.

Si je n’ai pas rebondis sur le fond à votre intention, c’est tout simplement que les parties 1 et 2 de cet article y répondent déjà (tout du moins partiellement, car je donnerais une suite à cette série d’articles pour poser correctement le problème de la position de ce curseur).

"Entre celui qui prend plaisir a tuer des animaux que nous avons appris a considérer comme « malade » et celui a l’ambition dévorante que nous encourageons il y a une différence mais de combien ? J’ai peur que soit bien peu..."

C’est effectivement une des plus grandes difficultés à saisir, mais pas impossible (cf. mes trois articles successifs sur la communication paradoxale). Lorsque l’on comprend les principes de la communication paradoxale (déviante ou perverse selon les auteurs), cette différence devient du coup bien plus importante qu’elle n’y paraît d’un premier abord (à ce sujet, il y aurait d’importantes critiques à faire des expériences de Milgram qui n’a pas analysé toutes les interactions en jeu dans l’expérience qu’il proposait).

En tout état de cause, merci pour ces précisions et cet important questionnement.


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