Commentaire de Primum non nocere
sur Peur et stagnation, le progrès en question
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Quitte à citer des extraits de mon article, citez-moi donc correctement gaijin :
( Suite ) L’idée
de perfectibilité, pierre angulaire du développement de l’humanisme
moderne, né des Lumières et transformé par la révolution
scientifique, puis la révolution industrielle, estime que l’être
humain ne réalise son humanité que dans l’arrachement et
l’émancipation à la nature, à l’animalité et au déterminisme.
C’est le fondement même des avancées démocratiques, politiques, sociales, scientifiques et techniques modernes, et ce depuis le XVII° siècle. C’est appuyé sur cette notion d’émancipation que l’Homme s’est focalisé à optimiser les divers aspects de sa vie, de manière constante, par le progrès technique et le progrès intellectuel, par la constante recherche d’un « mieux ».
En effet, depuis le parapluie jusqu’au tout à l’égout, de l’eau courante à l’ampoule 22W, du smartphone à la brosse à dent, du plus impressionnant au plus commun, rien ne pré-existe à l’Homme.
Concrètement, ce sont toutes les avancées techniques faites par et pour l’Homme qui le permettent.
Voilà déjà un développement d’idée un peu moins... Tronqué.
N’avez-vous, vous-même, jamais cherché à améliorer votre cadre de vie, votre confort, limité vos effort, fait dans le « plus pratique », ne serait-ce qu’à votre propre niveau ?
Nieriez-vous donc le naturel même de ce fait de l’évolution humaine ? De sa valeur socio-historique également ? Ou de sa réalité dans notre vie de tous les jours ? Je me dois de vous renvoyer à quelque chose de « tellement rabâchée qu’elle parait naturelle », c’est la main d’Aristote.