Bonsoir, Henri.

Bravo pour ce coup de gueule dans lequel je retrouve beaucoup des sujets qui justifient mon indignation devant la déliquescence de notre société, ou pus exactement de ses élites, enfermées dans leurs habitudes de mesquines turpitudes, de minables petits arrangements et de pathétiques ambitions justifiant toutes les dérives.

Comment ne pas être choqué ? Comment ne pas se révolter ? Et pourtant, j’ai beau écouter dans les rues ou les bistrots, le peuple ne crie pas son dégoût, pour reprendre une image de l’article. Trop écoeuré pour cela, il est mutique, le peuple. Mutique car fataliste, pour ne pas dire anesthésié. Alors, il attend des jours meilleurs en se disant que la droite au pouvoir ne ferait de toute façon pas mieux...