Commentaire de antoine (Montpellier)
sur Mélenchon prend de la distance pour en appeler directement au peuple, le Front de Gauche reste éclaté...
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Quant à votre question sur le dernier paragraphe du texte que je mets en ligne : "Nous rejetons toutes les formules d’union de la gauche avec un PS devenu
parti néolibéral, mais nous ne pensons pas qu’on puisse rassembler sans
les syndicats , associations, courants, qui, à gauche, s’opposent au
gouvernement, où alors dans des situations de forte activité des masses.
Des
initiatives comme le 12 avril en témoignent. L’unité des salariéEs et
de leurs organisations ou leur auto-organisation exige une politique
d’indépendance vis-à-vis de l’État et de ses institutions. Une question
que Mélenchon, défenseur d’une République qui fusionne État et Nation,
ne pose toujours pas.«
Lisez bien, sans contradiction avec ce que j’ai écrit dans le précédent commentaire sur le rôle néfaste des directions syndicales, il est écrit ici que, sur le principe de l’auto-organisation des gens, on compte sur les syndicats, etc. qui »à gauche s’opposent au gouvernement« : il s’agit, pour l’essentiel des Solidaires et des structures intermédiaires ou de base de la CGT, éventuellement des syndicats de base de FO et de l’UNSA. Mais on ne peut pas compter avec les directions des principales confédérations, y compris la CGT, qui n’ont aucune intention de laisser que le mouvement social se (re)construise en force autonome. Pour le dire clairement il y a même à faire un travail de constitution d’une opposition syndicale à ces directions qui, en convergence objective avec le PC et la majorité du FdG, considèrent que l’espace social ,celui des lieux de travail, n’est pas un espace politique, de contestation politique. Ceci est une vieille lune du mouvement ouvrier qui n’a eu de cesse de chasser le spectre de l’anarcho-syndicalisme. Un véritable épouvantail pour justifier l’existence de bureaucraties qui »gèrent" sans plus le mécontentement social ! Des gestionnaires du social, des boutiquiers qui n’ont aucune intention de laisser que chaque travailleur devienne un acteur maître de ses affaires. Voir le rôle de la CGT pendant la dernière grève des cheminots. Rôle partagé avec …le FDG (et là JLM n’a rien dit ! Etonnant, non ?) : Coup de gueule. Mobilisation à la SNCF et embrouilles politico-syndicales