Oui... Tout observateur cherchant l’impartialité (à savoir simplement) ne peux que voir l’asymétrie de traitement des pouvoirs en place entre les critiques de la version officielle (souvent de la propagande) et les soutiens de la version officielle (les grands médias). Par ex chez nous on critique de façon virulente et argumentée (Chomsky fait ça très bien aux USA et Cohen chez nous) la politique de l’Etat israelien et on a tous les soutiens inconditionnels (premier ministre en tête) qui aboient des accusations de racisme et antisémitisme (incitation à la haine j’en passe et des meilleures), mais quand on diabolise avec des arguments relevant de la propagande pure un chef d’Etat d’une nation nucléarisée, aucun soucis. On reçois un « chef d’Etat » qui a choisis son électorat (une partie de l’ukraine russophone n’a pas voté) après un coup d’Etat, qui laisse agir des milices ouvertement néo-nazis, qui laisse menacer de mort une députée au parlement ukrainien, qui bombarde des populations civiles, qui veux faire entrer un pays dont les régions « résistantes » contiennent 30/40% de russes dans l’OTAN et quand les russes réagissent ils sont nostalgiques de l’ex union soviétique, veulent refaire l’empire.
Je le dis succintement : nous avons le « Fuhrer » (oui, le marché dont Mergel estime que la démocratie doit se plier à ses règles), nous avons le parti unique (la pseudo alternance de fait entre deux partis jumeaux). Il nous manque le fascisme et nous y allons tout droit. Comme le dit Souter notre passivité pourrait nous coûter cher.