Commentaire de bakerstreet
sur Enfin un peu de bon sens dans l'enseignement précoce des langues !


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bakerstreet bakerstreet 13 octobre 2014 23:47
  • Chose étonnante mais évidente

    On ne s’aperçoit pas qu’on apprend à marcher sur ses deux jambes....

    De même, on ne s’aperçoit pas qu’on apprend deux langues simultanément, pour le peu qu’on ait la chance d’être dans une de ces provinces ( basque, bretonne, corse, alsacienne, occitane) où la langue locale, le « patois », comme ils disaient de façon méprisante à paris, n’a pas été exorcisé, par ces inquisiteurs du centralisme à la française...

    C’est une évidence que l’age tendre vous met en intelligence immédiate et naturelle avec le savoir, sans passer laborieusement par la case « acquisition », par la grâce naturelle de la filiation, de l’amour et de la reconnaissance, tout autant que celui de reproduire des sons !

    Car, sans avoir besoin que l’on fasse une étude la-dessus ( mais c’est hypocrite, car je que les sciences cognitives l’ont démontré), je sais intuitivement que les affects rendent en synergie avec les acquisitions.

    Quand on sait que la France n’a pas encore ratifié la charte des langues minoritaires, on se questionne sur la volonté de rendre par l’apprentissage de l’école, ce que la nature nous permettait d’acquérir de façon naturelle. 

    Est ce bien cohérent ?

    Le nombre d’heures en primaire a chuté de pas loin d’un tiers depuis mon époque.
     Voici cette demi journée dite d’éveil pédagogique, assez fumeuse, et payante.....Je ne parle pas des obligations liées maintenant à cette non moins fumeuse théorie des genres, embrigadement militant des gamins, que restera t’il de temps aux matières fondamentales...J’entends tout simplement celles qui permettent de maîtriser les fonctions de raisonnement essentielles : Lire, compter, écrire, retenir...

    Bien que persuadé de l’utilité de l’apprentissage des langues, je suis très critique sur cette façon de remplir les têtes de sons et de phonèmes, dont il vrai la langue française est bien peu riche (contrairement au breton par exemple, qui connait aussi les déclinaisons).... Pour un tailleur certainement toujours aussi pauvre....

    A mon humble avis, une langue se rapproche assez de l’apprentissage d’un instrument. 
    Et c’est le plaisir qui compte avant tout, n’en déplaise à tous ces professeurs qui supportent très mal les erreurs de débutant. 
    Notent , sanctionnent, reconnaissent en quelque sorte si vous êtes bon ou nul....

    La meilleure chose pour vous faire ranger votre flûte dans son étui, et l’oublier.

    Regardez donc la vitesse à laquelle vous apprendrez une langue à l’étranger ; comment cela se fait-il ?
    La rue serait elle intelligente à sa manière ?
    C’est que vos erreurs seront corrigés par le rire des passants, l’encouragement, l’attention, la fierté d’entendre un étranger tentant de se corriger. 

    Voilà pourquoi un avant centre professionnel de foot, pas très bon élève, passant d’un club italien à un club anglais ou espagnol, deviendra en quelques années parfaitement polyglotte. 

    Même Ribéry, s’il ne l’a pas lu, parle la langue de Goethe.




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