Commentaire de Hervé Hum
sur RD Congo : Les massacres des populations et un Etat vide
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Musavuli, comme vous pouvez le lire sur Agoravox, la même chose se produit ici où les politiciens qui se relaient au pouvoir ne servent pas les citoyens qui les placent au pouvoir par leur vote, mais les propriétaires des moyens de production et de leur financement. C’est à dire une extrême minorité de gens et se plaçant au dessus des nations.
Le Congo n’est donc pas un cas particulier, ce qui le distingue, s’est uniquement la stratégie employé de par sa situation particulière où le président est un ennemi des congolais et agit quasi ouvertement contre la population congolaise. Le problème étant qu’aucune opposition réelle ne semble pouvoir émerger car aussitôt tué dans l’oeuf ou bien racheté à coup de dollars.
Je pense donc que la résolution passe par une solution globale, c’est à dire mondiale car localement, aucun pays ne semble plus avoir les moyens de lutter contre l’hydre monopolistique de l’oligarchie mondiale jouant de la terreur pour maintenir la soumission et de la haine pour maintenir la division.
En attendant, ce que j’ai du mal à comprendre, c’est l’attachement des intellectuels africains pour des frontières hérités du colonialisme et faites exclusivement pour diviser les peules entre eux au lieu de les unir. Pourquoi les africains refusent de se réapproprier leur histoire ? Surtout les intellectuels africains ? Je pense que sur ce point, vous portez une très lourde responsabilité vis à vis de vos concitoyens.
Mais bon, je ne crois pas au nationalisme et donc considère que c’est déjà du passé et que la solution passe par l’abolition de la propriété privé dont les frontières des nations en sont les remparts à faire sauter. Remplacer la propriété par la responsabilité. Je crois uniquement au frontières culturelles et celles ci sont celle des peuples, non des états nations.