Commentaire de eric
sur Robespierre raconté par Henri Guillemin


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eric 1er novembre 2014 19:11

Robespierre était comme Lénine. Il appartenait à l’aristocratie.


Noblesse de Robe, répondrons ceux qui lui attribuent une « famille modeste ». 

Mais quel vrai républicain accepterait d’entrer dans ce genre de distinguo ?

Rejetons d’une dynastie de juristes, il illustre à merveille la reproduction sociale à l’époque. Elève boursier au lycée Louis le Grand, il est brillant et c’est lui qui est chargé de dire le discour de remerciement au roi pour ses aides aux scolarisés.

A part sa naissance dans le péché, ses problèmes de père et la douleur fréquente dans les classes moyennes sup à se sentir le cul entre deux chaises entre différent milieux sociaux, l’épisode Louis le Grand va dans le même sens. Boursier, non seulement il est derrière la balustrade qui sépare les vrais aristo des autres, mais il n’a pas le droit de porter l’épée.

Montrez moi hier comme aujourd’hui, un énervé de l’illégalité jusqu’à raccourcir les différences, au besoin par la guillotine), je vous trouverai un type qui a des problèmes d’identité, des problèmes de père ( Staline).

Toutes les grandes icônes des gauches historiques sont dans des cas de ce type ( regardez louise michel par exemple, Staline à nouveau et Hitler).

Les grandes bouées de délires dans les sociétés ont en général de vraies cause civilisationelles. Pour Todd par exemple, c’est une question de taux d’alphabétisation. 
Les grands destin de fous furieux idéologiques y rajoute en général de graves problèmes identitaires et insatisfaction personnelle.
Aujourd’hui, le profil psy de beaucoup de gens très engagés à gauche, et en particulier à gauche des gauches est assez conforme, petits et moyens bourgeois qui préfèrent mettre leurs échec sur le compte de « la société » pour ne pas avoir à se poser trop de questions douloureuses sur eux mêmes.

Il en toujours été ainsi. La seule vraie question est de savoir : si nos sommes à une époque de vraie rupture « culterelosociétale » ; si nos sociétés sont assez fragiles pour laisser le champs libre à des énergumènes de ce genre.



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