Commentaire de olivier cabanel
sur Nicolas Hollande ou François Sarközi ?


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olivier cabanel olivier cabanel 25 novembre 2014 19:22

cher oncle

j’essaye d’être pragmatique.
au delà des délocalisation soit des emplois, soit des entreprises, provoquées par la réalité de salaires plus bas ailleurs, il faut prendre aussi en compte la modernisation de l’entreprise, qui utilise de plus en plus de robots remplaçants de plus en plus de travailleurs.
or les machines ne sont pas salariées.
une fois qu’elles ont été payées, et installées, elles ne demandent qu’à produire, en étant juste surveillées : la ou dix travailleurs œuvraient, il n’y en a plus qu’un, juste la pour la surveiller.
les dizaines de travailleurs mis au chômage par « les machines » ne sont plus salariés, et donc ne peuvent plus consommer.
or, pour le patron, le produit fabriqué est vendu au même prix, et logiquement, vu que la machine n’’est pas salariée, il pourrait continuer à payer le travailleur remplacé par la machine, sans pour autant diminuer son bénéfice, et pourrait donc faire croître son entreprise, car il aurait gardé des consommateurs.
et son carnet de commande pourrait continuer à se remplir.
mais voila, le problème est que les entrepreneurs sont dans une posture d’avidité... le toujours plus...plus de bénéfices, plus de dividendes...et ils oublient au passage que ceux qui font vivre l’entreprise sont les consommateurs.
ils se tirent donc tous une balle dans le pied.
je sais que vous allez me rétorquer que mon analyse est quelque peu caricaturale, et je l’admettrais, mais sur le fond, je pense qu’elle tient la route.
 smiley

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