Commentaire de njama
sur L'effarante visite de Moscovici dans la chaudière grecque


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njama njama 18 décembre 2014 12:14

La Gauche de Hollande et la finance « sans visage », juste un petit pet pffft ... une tarasconnade de plus

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Couper les banques en deux

Des versions frelatées du Glass-Steagall sont en circulation :

 La règle Volcker promue par Wall Street et reprise par Obama, limite certains types de spéculation mais établit tant d’exceptions que certains analystes parlent d’un gruyère dont les trous sont plus grands que le fromage.
 L’option Vickers sortie tout droit de la City de Londres n’est qu’une fausse séparation puisque activité de dépôt et spéculation resteront sous le même toit ; la banque de détail reste donc sous le contrôle des mêmes dirigeants, de la même stratégie, et les dépôts demeurent menacés en cas de faillite financière.
 Le rapport Liikanen, pour la Commission européenne, est plus strict mais ne touche pas au modèle de banque universelle.
  La réforme Moscovici ne fait que filialiser 0,5% des activités bancaires et laisse l’essentiel des activités de marché — spéculatives et risquées par nature — au sein de la banque de détail, toujours sous l’égide du même groupe.

http://www.solidariteetprogres.org/glass-steagall.html
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Pour Hollande, la séparation des banques devra attendre…
par Karel Vereycken
mardi 3 juillet 2012
Le 22 janvier, lors de son discours du Bourget, le candidat François Hollande avait désigné comme son adversaire principal une finance « sans visage » dont l’emprise était « devenu un Empire ». « Maîtriser la finance, affirmait-il alors, commencera ici par le vote d’une loi sur les banques qui les obligera à séparer leurs activités de crédit de leurs opérations spéculatives. Aucune banque française ne pourra avoir de présence dans les paradis fiscaux. Les produits financiers toxiques, c’est-à-dire sans lien avec les nécessités de l’économie réelle seront purement et simplement interdits. Les stocks options seront supprimées ».

Alors que ce discours fut sans doute bénéfique pour sa popularité, les milieux financiers, et pas seulement à Paris, s’inquiétaient rapidement sur les véritables intentions du candidat : s’agissait-il d’une figure de style ou d’une véritable intention de rupture avec la mainmise d’une finance omnipuissante à l’origine d’une crise qui pulvérise dans toute l’Europe la plupart des acquis de l’après-guerre, comme le droit au travail, au logement, à la santé, à l’éducation, etc. ?[...]

Deux mois plus tard, le 15 juin 2012, dans un entretien avec La Tribune, Oudéa [PDG de la Société Générale et président de la Fédération bancaire française (FBF)], après avoir pris langue avec Pierre Moscovici, déclara que « Quant au cloisonnement des activités, j’ai l’impression en ce début du mois de juin qu’aucun pays ne va mettre en œuvre un Glass-Steagall Act qui conduirait à une séparation stricte entre les métiers de banque de dépôt et de banque d’investissement, ni au Royaume-Uni, ni aux Etats-Unis, ni à mon avis en Europe ».

[...]

http://www.solidariteetprogres.org/actualites-001/article/pour-hollande-la-separation-des.html#1


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