Commentaire de Gandalf
sur Les agriculteurs, abandonnés à la loi de la jungle


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Tzecoatl Gandalf 20 décembre 2014 12:01

Le libéralisme pourrait fonctionner en agriculture si l’atomicité des fournisseurs (paysans) et des acheteurs (grande distribution) était équivalente. Car au dessus du fonctionnement de ladite « loi du marché », il y a la « loi du plus fort ».

Le fait que ce soit les agriculteurs, les négociants, ou une instance dite indépendante qui organisent le marché les déséquilibrent également d’une façon ou d’une autre.

Par ailleurs, l’article 50 du TFUE précise qu’il est interdit de vendre en deça des charges variables.
Or, ce n’est pas toujours le cas en agriculture. Voilà donc une origine possible des subventions.

Quoiqu’il en soit, si un agriculteur se veut de perdurer, il est indispensable qu’il sache se jouer de l’idéologie comme le fait le grand capital (un jour libéral, l’autre jour keynésien, puis l’autre jour politique, etc). Car les forces anti-agricoles sont tenaces dans ce pays (connivence banque/politique, boboïsation, par ex). Il est souvent considéré comme la base de la pyramide sociale, et se doit donc de déjouer les tords et travers que d’autres corporatismes ou concurrences à l’échelle internationale peuvent lui jouer.

Si un paysan est persuadé du bien-fondé du libéralisme comme unique idéologie de sa profession, il risque d’être le gogo de cette aliénation. 
Cependant, le libéralisme lui est utile en tant que force de rappel puisqu’il ne maitrise pas tout les aleas propres à son métier.
Le socialisme français, lui indique qu’il doit produire politiquement correct (moins de pesticides, d’antibiotiques respect de l’environnement et lutte contre l’érosion) afin d’adapter son offre à la demande. Mais les illusions, trahisons et magouilles d’autres corporations (vétérinaires, industrie agro-alimentaire, dumping étranger) sont nombreuses dans ce domaine.



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