Commentaire de oscar fortin
sur Que va dire maintenant l'Épiscopat vénézuélien de la guerre économique ?


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oscar fortin oscar fortin 24 janvier 2015 12:09

Spartacus : La question de la rareté des produits de base dans les centres commerciaux vient du fait que ceux qui ont le contrôle de la distribution de ces biens se refusent de les distribuer. Ce refus est motivé par des considérations politiques qui visent à faire monter la colère des gens qui doivent ainsi attendre des heures avant d’accéder aux quelques produits encore accessibles. Le but final est de provoquer un climat de désordre social et de faciliter ainsi le renversement du gouvernement pour que les puissants oligarchiques avec leur mentor de Washington reprennent le contrôle de l’État et de ses richesses, comme c’était le cas auparavant.


Il est du rôle de l’État d’assurer le bien commun du peuple et non celui des spéculateurs financiers d’en décider. La doctrine sociale de l’Église catholique est très claire sur ce point. L’État est l’instance que se donne les peuples pour gérer le bien commun à partir des richesses et des ressources d’un pays. Cette responsabilité revient aux élus du peuple et non aux oligarchies qui s’imposent au peuple par la corruption, la manipulation, la violence sous toutes ses formes.

J’étais au Chili dans les années 1970 et j’ai vu comment les oligarchies et Washington ont manipulé des segments importants de la population pour créer la rareté des produits et susciter un climat artificiel de désorganisation sociale et économique. On essaie de reproduire au Venezuela une situation semblable pour mettre en place un nouveau Pinochet à la solde des intérêts non pas du peuple mais des magnats du capital et de la finance.

Que ces derniers existent, pas de problème avec cela, mais qu’ils soient ceux qui décident ce qui est bien ou pas pour le peuple, il ne saurait en être question. Le bien commun repose sur une volonté commune non pas d’une élite, mais d’un peuple.

Avec tout mon respect

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