Commentaire de Philippe VERGNES
sur Génocide rwandais et schéma auto-victimaire


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Philippe VERGNES 24 janvier 2015 23:17

... M.... ! Oups !


J’ai perdu mon long message de réponse... argumentée grrrrr ! Encore un complot ! smiley smiley smiley

Bon parce que l’on va pas s’étendre sur la bête.

« Il me semble que cela concorde bien tant avec ce que je crois devoir retenir de la citation de Racamier et avec l’idée que, justement, nous nous trouvons bien dans le cas où le sujet est en rapport de force avec l’entourage dont il « subit » ce qu’il vit comme des agressions... »

Oui...

« ce qui bien sûr, le prive complètement de ce qui est le fruit de la position victimaire : la bienveillance et l’aide d’une assistance (sic) acquise à sa cause de victime reconnue comme telle ».

Non... c’est même tout l’inverse qui est vrai dans la paranoïa et la perversion. Encore faut-il lire et COMPRENDRE... les travaux des auteurs que l’on dit respecter. Sinon, ce n’est pas une marque de respect que de pervertir leur pensée !

Ce faisant, ce que je remets en cause, c’est l’universalité de votre schéma auto-victimaire, pas son existence qui ne s’entend et ne se comprend que comme l’une des nombreuses stratégies manipulatoires que l’on retrouve dans certaines paranoïas et certaines perversions.

Par ailleurs, vous me sortez l’argument des classifications nosographies internationales, mettez-vous à jour : le nouveau DSM-5 vient d’intégrer l’aspect dimensionnel à côté de celui catégoriel qui existait déjà dans la description des troubles de la personnalité. Le trouble de la paranoïa a disparu pour être fondu dans ce que les anglophones nomment le « malignant narcissism » qui n’est ni plus ni moins qu’une forme « mutilée » de la perversion narcissique décrite par Racamier.

Autrement dit, les classifications internationales suivent avec plus d’un demi-siècle de retard, les avancés géniales (selon les bons mots du Pr Zagury) de la recherche de Paul-Claude Racamier. Je vous renvoie à ce titre à mon dernier article.

Mais pour finir par une note d’humour, depuis Bleuler nous le savons bien : « il n’y a pas de paranoïa, il n’y a que des paranoïaques ». smiley smiley smiley

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