Commentaire de JL
sur Génocide rwandais et schéma auto-victimaire
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Merci pour cette réponse qui me va.
Pour Marie Antoinette, il y a un malentendu qui provient mon erreur sur le lien.
Si j’ai parlé de Médée qui a tué ses enfants, lesquels étaient comme l’on sait, également ceux de Jason qui l’a répudiée, c’est parce que je pense que son acte s’inscrit dans le modèle auto-victimaire mais avec la différence qu’il est motivé par son désir de vengeance aveugle ; c’était pour elle une victoire à la Pyrrhus en somme, et qui n’a de ce fait rien à voir avec le modèle que vous décrivez.
Un mot sur ce que j’ai lu dans les commentaires : bien évidemment, je suis d’accord avec vous, ce modèle, bien qu’il relève d’un comportement que l’on peut qualifier de pervers, ne relève pas de la psychose - la paranoïa en l’occurrence - et pas davantage avec la perversion du sujet.
Ni le pervers ni le paranoïaque ne sont motivés, je devrais plutôt dire agis par la recherche d’un bénéfice social quelconque : pour le pervers je dirai : bien au contraire ; pour le paranoïaque : par absence de bénéfice tout court - ce qui explique le choix ici du participe ’agis’ plutôt que ’motivés’.
nb. le commentateur auquel je fais allusion me semble faire davantage dans l’amalgame que dans la pensée analytique.