Commentaire de JL
sur Génocide rwandais et schéma auto-victimaire


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Francis, agnotologue JL 27 janvier 2015 09:02

Pour Médée, entièrement d’accord avec votre réponse.

Vous dites : ’’nous sommes constitutivement dépendant du miroir social’’

Dit ainsi c’est une évidence, mais la question est ; comment sommes nous constitués en regard de ce miroir ? Pensez aux mécanismes de projection et d’identification.

Concernant les pervers et les paranoïaques, on prête à Freud cette image : Le névrosé croit que 2 et 2 font cinq et ça l’embête, Le psychotique croit que 2 et 2 font cinq et il s’en fiche, Le pervers croit que 2 et 2 font cinq et ça l’arrange.

Je crois que les comportements pervers et psychotiques sont au delà de votre schéma victimaire et les y inclure serait en dénaturer le sens. Je crois que le bénéfice social que peut rapporter un comportement pervers ou psychotique est secondaire, et ce pourrait même être un dommage collatéral pour son auteur : le paranoïaque est mis à l’asile, le pervers est mis en prison ; pas toujours hélas.

Puisqu’il en était question ce matin sur France Culture : quid du suicide, qui ne conduit ni à l’asile, ni en prison ?


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