Commentaire de Luc-Laurent Salvador
sur Génocide rwandais et schéma auto-victimaire


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

Luc-Laurent Salvador Luc-Laurent Salvador 28 janvier 2015 17:54

Rien de ce que vous avez écrit ne m’a offensé.
Vous chercherez en vain une marque d’offense dans mes messages précédents.
Vous êtes juste, là encore, dans l’exercice de la raillerie qui, à base de surinterprétation et de centration sur la personne de l’autre (plutôt que sur ses assertions et ses questions) fait écran au vide de votre argumentation.
 
« La posture de la victime en elle-même n’a absolument rien de diabolique. »
 
C’est ce que vous croyez encore car j’ai probablement manqué de pédagogie.
Tentons de mettre les choses au clair.
Une victime n’a rien de diabolique.
Une posture victimaire, consistant à « poser » comme victime, comporte intrinsèquement une plainte et donc une accusation à l’égard du « bourreau ».
Le diable est l’accusateur, celui qui construite la division : dia-bole.
Donc la posture victime est « diabolique » par nature et c’est pourquoi le méssage évangélique invite à s’en tenir à distance, en tendant la joue gauche quand on nous frappe sur la joue droite.
 
« DE NOS JOURS, les faibles, les opprimés, les méprisés SONT DES VICTIMES. »
 
Qui a jamais douté de cela ? Et pourquoi dites-vous « de nos jours » ? Il en a toujours été ainsi. Le problème n’est pas là, il est dans la POSTURE victimaire, qu’on peut comprendre chez les faibles, les opprimés, les méprisés qui réclament justice mais qui est effarante et insupportable chez les puissants, les forts, qui dominent et qui, en plus, se payent le luxe de passer pour victimes (pensons au « nous sommes tous américains » du 11 septembre 2001.
 
"Dès lors, comment pouvez-vous dire que votre schéma auto-victimaire est pour moi un critère définissant à lui seul la paranoïa ???« 
 
Pardi, parce que vous avez écrit en substance (vous venez de le reconnaître) que schéma auto-victimaire = paranoïa. J’attendais vos arguments.
 
 »Peut-être alors comprendrez-vous les raisons qui me poussent à éluder la question. (Pour laquelle je ne me suis toutefois pas dérobé« 
 
Vous ne vous dérobez pas au paradoxe, ça c’est sûr. Affirmer une chose puis son contraire ne vous dérange absolument pas. Dans le genre perversion, c’est pas mal... smiley
 
 » Répertoire bibliographique 1924-1985 sur les travaux psychanalytiques de langue française sur les psychoses et le processus associés"
 
Euh, je ne prends pas mes références dans la psychanalyse et la psychiatrie non plus n’est-ce pas ?
 
Enfin, car, je m’en tiendrais là pour ce soir, il semblerait que vous ayez du mal à reconnaître la nature principalement ad hominen de votre propos.
 
Je reviendrai sur la question du dernier paragraphe ultérieurement.


Voir ce commentaire dans son contexte