Commentaire de Philippe VERGNES
sur Génocide rwandais et schéma auto-victimaire


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Philippe VERGNES 28 janvier 2015 20:53

Bonsoir,


« Vous êtes juste, là encore, dans l’exercice de la raillerie qui, à base de surinterprétation et de centration sur la personne de l’autre (plutôt que sur ses assertions et ses questions) fait écran au vide de votre argumentation. »

Je crois que vous êtes mieux à même que quiconque de parler si bien de vous. smiley  !

« Une posture victimaire, consistant à « poser » comme victime, comporte intrinsèquement une plainte et donc une accusation à l’égard du « bourreau ». » 

 smiley smiley smiley

Heu... d’où vous vient une telle conclusion ??? Où est-ce que vous en avez donnée l’argumentation ??? Ai-je raté quelque chose ? Avez-vous un lien où je puisse lire une telle ânerie autre part que dans votre pétition de principe ? Parce que partir d’une telle prémisse TOTALEMENT infondée éclaire d’un seul coup ce par quoi pêche toute votre démonstration. (Ce qui ne n’enlève rien à la validité du schéma auto-victimaire en certaines circonstances bien précises.) Sincèrement, et je vous dis ça en toute amitié : prenez des cours de criminologie avec option victimologie. Je n’ai jamais rien entendu de si stupide dans la bouche d’un psy. (Là, ça mérite développement, dans le genre confusiogène comme assertion, y’a pas pire ! Et y’a pas pire non plus pour confondre « vraie » victime avec « fausse » victime. Vous devriez travailler avec des victimes en tout genre pour apprendre ces différences.)

« Vous ne vous dérobez pas au paradoxe, ça c’est sûr. Affirmer une chose puis son contraire ne vous dérange absolument pas. Dans le genre perversion, c’est pas mal... »

Mon très cher LLS, moi j’aime bien le mot raillerie parce qu’avec un tel sophisme, vous n’en avez pas fini de mes railleries... ça je puis vous le garantir. Quand on dénonce un paradoxe, il faut pouvoir le démontrer, et donner les raisons pour lesquelles, de son point de vue, on perçoit un paradoxe. De telle sorte que votre contradicteur puisse s’expliquer sur les raisons qui l’ont poussé à émettre cette singularité. Comme j’ai pu le faire, par exemple, avec le paradoxe de votre conclusion que vous ne démentez pas finalement.

« Euh, je ne prends pas mes références dans la psychanalyse et la psychiatrie non plus n’est-ce pas ? »

Je ne comprends pas votre question. Est-ce du second degrés ? Est-ce à dire que vous n’avez aucune compétence en psychanalyse et en psychiatrie ? Parce que vous ne répondez pas à la mienne de question concernant le travail de Racamier dont je pointe votre ignorance. Perso, quand je ne connais pas les recherches d’un auteur, je n’ai aucun mal à le dire et je ne tourne pas autour du pot pour le faire savoir. 

« Enfin, car, je m’en tiendrais là pour ce soir, il semblerait que vous ayez du mal à reconnaître la nature principalement ad hominen de votre propos. » 

Je n’ai aucun mal, mais alors absolument aucun à reconnaître le ton railleur que j’emploie à dessin en m’adressant à vous. Quant à ce qui est de l’ad hominen, manifestement vous ne vous êtes pas questionné sur les injonctions paradoxales. Parce que, justement, si vous en connaissiez le procédé, la séquence et la conclusion, vous sauriez que mon ton railleur - l’ad hominen pour vous - a pour origine « l’injonction paradoxale » à laquelle vous m’avez exposé d’entrée bien avant que je ne commence mes railleries à votre égard (celle-là, je ne vous l’ai pas encore détaillé pour la simple et bonne raison qu’elle signe votre « déni » ??? - ou « refoulement » ??? - difficile à dire).

Vous vouliez connaître la cuisine du diable. C’est bien là l’intention affichée par votre article, n’est-ce pas ? Et bien quoi de mieux que de l’éprouver soi-même ? smiley

Il existe un proverbe dont j’ai oublié la référence qui dit en substance ceci : « Pour être acquise, l’universalité de toute chose doit être expérimentée ». Je pense qu’il est bouddhiste, mais sans certitude aucune, car je ne retrouve plus le livre dans lequel j’ai pu lire cette citation, mais l’idée est restée. Expérimenter donc, mon cher LLS, expérimenter donc... vous serez ensuite mieux à même d’expliquer votre schéma auto-victimaire.

«  Je reviendrai sur la question du dernier paragraphe ultérieurement. »

Ha ben oui... là franchement, vous feriez vraiment avancer les choses. Noter que si l’on a pu avancer ce n’est qu’à partir du moment où vous avez commencé à répondre aux questions qui vous étaient posées et que vous êtes sortie de votre fixation sur schéma auto-victimaire = paranoïa : une équivalence qui n’émane que de votre propre interprétation, car j’ai précisé ma pensée à plusieurs reprises et vous n’en avez nullement tenu compte, préférant balayer ces précisions d’un magistral : « Nous n’avançons pas ».

Vos jugements à mon égard n’interféreraient-ils pas dans votre raisonnement ??? Vous avez du mal à rester zen et à supporter la pression ??? Ce serait utile de vous poser la question, parce que pour le moment, compte tenu de vos réponses, je n’ai pas fini de vous raillez. Ad hominen... pfffff !!!

 smiley smiley smiley !

Si ça continu, on va finir par vous prendre pour une pauvre victime. smiley

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