philouie,

êtes vous certain que ce sont les frères Kouachi qui ont abandonné cette voiture ?

Je reviens ici sur mon idée de substitution de personnes à ce moment précis (*) : est-ce que le scénariste n’aurait pas justement choisi un lieu commun, fréquenté à la fois par les sortants et les entrants  ?

Par ’’entrants en scène’’ (ici souricière serait plus juste), je veux parler des frères Kouachi ; par ’’sortants’’, je veux parler de ceux qui ont commis le crime.

(*) Que faisait la police qui avait pris cette voiture accidentée en chasse, pendant l’accident et le car-jacking ? Elle attendait gentiment de reprendre la poursuite ? Alors, on va penser que c’était sur ordre ? Des ordres transmis par qui ? Le scénariste ?

Pourquoi j’insiste sur cette idée ? Parce que je pense qu’il est plus facile de faire commettre un attentat de cette envergure à des individus efficaces, très entrainés auxquels on aura proposé un scénario leur laissant l’impunité totale et plus encore, qu’à des pauvres paumés fanatisés qui seraient certains d’aller vers une mort certaine : ceux-là auraient agi à visage découvert et se seraient faits tuer sur place parce qu’ils auraient canardé sans discernement tout autour d’eux.

Et seul un scénario élaboré permet de réaliser ce à quoi in a assisté. Je pense que l’affaire Mérah était basée sur un scénario identique.

Je n’exclue évidemment pas que le scénariste et les véritables assassins qui sont bien entendu d’une seule et même mouvance, aient agi au nom du djihad. Mais je n’exclue pas non plus d’autres hypothèses, entre autres la possibilité de mise en œuvre d’un schéma auto-victimaire. Dans un cas comme dans l’autre, les frères Kouachi auront été les marionnettes boucs émissaires.

Je m’en tiens à une analyse intellectuelle et non partisane.