je méprise les salariés qui se batte pour l’augmentation des salaires au lieu de se battre pour l’abolition du salariat ; car ils sont dans le camps réactionnaire, sans le savoir.

« Les syndicats agissent utilement en tant que centres de résistance aux empiétements du capital. Ils manquent en partie leur but dès qu’ils font un emploi peu judicieux de leur puissance . Ils manquent entièrement leur but dès qu’ils se bornent à une guerre d’escarmouches contre les effets du régime existant, au lieu de travailler en même temps à sa transformation et de se servir de leur force organisée comme d’un levier pour l’émancipation définitive de la classe travailleuse, c’est-à-dire pour l’abolition définitive du salariat. [...]. Au lieu du mot d’ordre conservateur : »Un salaire équitable pour une journée de travail équitable« , ils doivent inscrire sur leur drapeau le mot d’ordre révolutionnaire : »Abolition du salariat« . 

Marx, Salaire, prix profit

Idem pour TAFTA : bien entendu, l’agrandissement des marchés permet une union toujours plus large des travailleurs. Si le système social français était déjà détruit, comme en Angleterre, les salariés français en ce moment feraient la révolution avec les grecs. A la place, les gens comme toi poussent la grec en dehors de la zone euro. 

 »A ce stade, le prolétariat forme une masse disséminée à travers le pays et émiettée par la concurrence. [....] toute victoire remportée dans ces conditions est une victoire bourgeoise.« 

 »Les classes moyennes [...] combattent la bourgeoisie parce qu’elle est une menace pour leur existence en tant que classes moyennes. Elles ne sont donc pas révolutionnaires, mais conservatrices ; bien plus, elles sont réactionnaires «