Tout à fait d’accord avec votre article. Quels que soient les torts et les visées des uns et des autres, je ne cesse pas de dénoncer la campagne anti-russe complètement ’enragée’ que nous subissons, dans les médias ’mainstream’. C’est nouveau en France il n’y a plus de presse d’opinion, plus de journaux engagés, tout le monde est aux ordres et bouffe la soupe. Ce que De Gaulle n’a jamais pu faire par voie autoritaire (museler l’ORTF) l’UMPS le fait aujourd’hui par une auto-censure généralisée, librement consentie, on va dire à l’américaine.
Ayant dans ma famille des Russes et des Ukrainiens, je peux dire que l’antagonisme auquel on essaie de nous faire croire n’existe guère. Les russophones (que sur place on appelle tout simplement des Russes en souvenir des nationalités de l’URSS) ont pour seuls ennemis les nostalgiques des bandéristes, armés et payés par l’OTAN qui bouffent du Russe à tous les repas, ainsi que les provinces extrêmes occidentales de l’Ukraine, région de Lvov. Pour le reste presque tous les Ukrainiens ont un ou plusieurs Russes dans leur famille et vice-versa. D’où le manque d’enthousiasme des conscrits pour rejoindre le ’front’. D’ailleurs il ne se gênent plus pour parler franchement.
Si les choses continuent sur cette lancée Poutine pourrait être un jour accueilli en libérateur à Kiev.
Si les gesticulations d’un BHL n’ont rien d’étonnant vu le profil du personnage on peut s’interroger sur leur retentissement médiatique. Qui est BHL, au nom de qui parle-t-il, qui paie ses déplacements ? Voilà autant de questions intéressantes.