Commentaire de Gaston Lanhard
sur Les tricheurs de Fessenheim


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Gaston Lanhard 24 mars 2015 13:19

Pour rafraîchir la mémoire des escrolos conspirationnistes à la « cabanel ».

La Cour d’Appel de Paris a rendu le 7 septembre 2011 un verdict de non-lieu au bénéfice du Professeur Pierre Pellerin, directeur du Service central de protection contre les rayonnements ionisants (SCPRI) au moment de l’accident de Tchernobyl en 1986. Dans son verdict, la Cour a exonéré le Pr Pellerin de toute accusation de « tromperie », « blessure involontaire » ou « autre qualification pénale ».

Accusé d’avoir minimisé les risques sanitaires, le Professeur Pellerin se voyait également reprocher par ses détracteurs la responsabilité dans le développement de cancers, attribué par ces mêmes détracteurs aux conséquences sur le sol français du passage du « nuage de Tchernobyl ». La rumeur propage également une légende à propos du Professeur Pellerin, lui attribuant à tort le propos désormais célèbre du « nuage qui s’arrête à la frontière ».

Les réactions à cette décision de justice n’ont pas manqué : un « déni de justice »1, une Cour qui « vole le procès (sic !) aux malades de la thyroïde »2, etc…

Pourtant, 25 ans après la catastrophe de Tchernobyl, la Cour d’appel n’a, en l’occurrence, que rendu un verdict conforme aux connaissances sanitaires et à la réalité des faits qui ont survenu en France en 1986*. Ces faits méritant d’être rappelés, nous publions ci-dessous, avec l’accord de l’auteur, un large extrait de la mise au point rédigée par Francis Sorin, directeur du pôle information de la SFEN.

Science et pseudo-sciences

* Sur la légende du nuage qui s’arrête à la frontière, voir SPS n°298


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