Commentaire de Gaston Lanhard
sur Les tricheurs de Fessenheim
Voir l'intégralité des commentaires de cet article
Pour rafraîchir la mémoire des escrolos conspirationnistes à la « cabanel ».
Accusé d’avoir minimisé les risques sanitaires, le Professeur Pellerin se voyait également reprocher par ses détracteurs la responsabilité dans le développement de cancers, attribué par ces mêmes détracteurs aux conséquences sur le sol français du passage du « nuage de Tchernobyl ». La rumeur propage également une légende à propos du Professeur Pellerin, lui attribuant à tort le propos désormais célèbre du « nuage qui s’arrête à la frontière ».
Les réactions à cette décision de justice n’ont pas manqué : un « déni de justice »1, une Cour qui « vole le procès (sic !) aux malades de la thyroïde »2, etc…
Pourtant, 25 ans après la catastrophe de Tchernobyl, la Cour d’appel n’a, en l’occurrence, que rendu un verdict conforme aux connaissances sanitaires et à la réalité des faits qui ont survenu en France en 1986*. Ces faits méritant d’être rappelés, nous publions ci-dessous, avec l’accord de l’auteur, un large extrait de la mise au point rédigée par Francis Sorin, directeur du pôle information de la SFEN.
Science et pseudo-sciences
* Sur la légende du nuage qui s’arrête à la frontière, voir SPS n°298