la méthode Cabanel illustrée :

1) il part sur un gros bobard dans lequel il monte en épingle une fuite sur une tuyauterie du circuit de refroidissement d’un condenseur, un incident sans importance qui a impliqué l’arrêt puis le redémarrage de la centrale ( le fait que les deux réacteurs étaient impliqués indique que c’est bien en aval). Une autre fois, c’est un tapis de particules d’iode autour de Cruas (sic), ou de la radioactivité dans les panaches des tours de refroidissement (sic)
2) il fait des digressions et des passements de jambe à n’en plus finir, tout y passe, la photo d’un contrevenant, Bugarach, les sornettes habituelles sur « l’hydraulique intelligent » (comme si les ingénieurs hydrauliciens n’essayaient pas de faire leur travail intelligemment), il s’apitoie sur la santé des récalcitrants, il distribue des bons points à ses paroissiens pour leurs commentaires lucides et et courageux, mais au grand jamais ne répond
3) quand malgré tout sa mauvaise foi transparait, il passe subitement à autre chose : voyez, camarades, les dizaines de milliers de microfissures (lien). Comme il n’a aucune notion des ordres de grandeur en physique des matériaux, il n’a même pas étudié ce lien qu’il met en ligne.
Si on considère des fissures de 100 microns de long et 1 micron de diamètre, et un taux de vide de un pour un million, ce qui est quand même supportable, ceci donne dix milliards de microfissures par mètre cube ! Alors, Cabanel et ses dix mille fissures, il a l’air de quoi ?
4) comme il se fait remoucher sur sa brillante découverte des microfissures, il passe aussitôt à autre chose : il attaque AREVA sur la décontamination du site de Fukushima !

C’est Cabanel. Et ça peut durer ainsi pendant des jours, tant qu’Agoravox le maintient en haut de l’affiche