Commentaire de lsga
sur Réguler les banquiers – réformer le capitalisme – une impossibilité


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lsga lsga 2 avril 2015 14:35

« Quand les « actifs financiers » censés concrétiser des actifs productifs réels font dix fois la taille des biens mobiliers et immobiliers qu’ils sont censés représenter et que seuls 7% à 8% de ces montants fictifs sont réellement adossés à des valeurs tangibles et monnayables, il n’y a plus rien à dire et plus rien à faire que de laisser braire et d’attendre l’effondrement. »

 
Je crois, malheureusement, que vous tombez dans leur piège.
 
La plupart des chiffres n’ont aucune signification et ne représentent rien. Les sciences financières capitalistes sont pseudo-scientifiques, et les « valeurs » sur le marché des actions/obligations ne sont qu’une représentation floue et extrêmement inexacte du Capital, c’est à dire de la production et du rapport de production.
 
Rappelons l’essentiel, ce qui peut-être compris par tout à chacun :
 
L’immense majorité des grandes entreprises mondiales ne font plus de profit, ou font un profit inférieur à leur niveau d’endettement. Elles ne doivent leur survie qu’aux banques qui leur font crédit. De fait, ce passage d’une économie Capitaliste du profit à une économie Capitaliste de la dette, prévue de très longue date par les marxistes, ne fait que représenter la prise de contrôle de l’appareil de production mondial par la bureaucratie bancaire : l’économie mondiale devient entièrement et totalement planifiée par une bureaucratie restreinte, utilisant des outils inadéquates (la finance).
 
Certes, il y aura encore et toujours des crises, car la pseudo-science financière ne permet à la bureaucratie bancaire de gérer convenablement l’appareil de production mondiale. Mais il n’y aucun effondrement brutal du Capitalisme à attendre. La bureaucratie bancaire tient l’économie mondiale entre ses mains, et aucune variation des chiffres dans les pseudos-sciences financières n’y changera quoi que ce soit. L’économie est planifiée par les banquiers, et les crises économiques successives ne font que renforcer leur pouvoir en concentrant encore et encore le Capital. 
 

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